Un soutien pour l’activité physique améliore la force musculaire et la perception du bien-être chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde - 15/10/12
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Résumé |
Résumé de : Brodin N, Eurenius E, Jensen I, Nisell R, Opava CH ; PARA Study Group. |
Coaching patients with early rheumatoid arthritis to healthy physical activity: a multicenter, randomized, controlled study. Arthritis Rheum 2008;59:325-31.
[Préparé par Gro Jamtvedt and Kåre Birger Hagen, rédacteurs CAP.]
Question : |
Quel est l’effet d’un programme de soutien favorisant une saine activité physique chez les personnes atteintes d’une polyarthrite rhumatoïde débutante ?
Protocole d’étude : |
Essai contrôlé randomisé avec évaluation indépendante, incluant dix services de rhumatologie en Suède, avec la participation de 228 adultes présentant une polyarthrite rhumatoïde selon les critères de l’American College of Rheumatology (ACR), dont 94 randomisés au groupe de soutien renforcé et 134 au groupe témoin recevant les soins habituels.
Interventions : |
Les patients du groupe d’intervention étaient inscrits à un programme de soutien où une activité physique modérée de 30 min par jour, au moins 4 jours par semaine, était encouragée. Les patients de ce groupe avaient comme coach individuel un kinésithérapeute expérimenté en thérapie cognitivo-comportementale. À partir des principes de l’entraînement progressif, le kinésithérapeute établissait avec le patient des objectifs pour le niveau d’activité physique à atteindre. Le programme comportait un soutien téléphonique avec le kinésithérapeute une semaine après la première consultation, puis une fois par mois. La fonction musculaire, l’amplitude articulaire et l’équilibre étaient évalués tous les trois mois. Les patients des deux groupes avaient accès, sans sollicitation spécifique, aux soins habituels, qui comportaient un programme d’éducation, un traitement avec des modalités physiques et des séances de kinésithérapie organisées deux fois par semaine.
Critères de jugement : |
Le premier critère de jugement était l’échelle visuelle analogue (EVA) EuroQol (0-100) qui mesure la perception du bien-être. Les critères secondaires, notés à un an, étaient :
– | la force du poignet ; |
– | les tests chronométrés du passage de la station assise à la station debout ; |
– | les amplitudes articulaires ; |
– | la marche en figure de huit ; |
– | les cotations de douleur et d’incapacité physique. |
Résultats : |
À un an, les perdus de vue étaient de 18 % dans le groupe d’intervention et 15 % dans le groupe témoin. En ce qui concerne le niveau d’activité physique recommandé, la différence entre les deux groupes (54 % dans le groupe intervention et 44 % dans le groupe témoin) n’était pas significative. L’amélioration médiane de l’EVA EuroQol était de 5 points dans le groupe d’intervention et de 0 point dans le groupe témoin (p = 0,027). Il y avait également une amélioration significative dans le groupe d’intervention, par rapport au groupe témoin, pour la force du poignet et les tests de passage à la station debout (p < 0,01).
Conclusion : |
Un programme d’un an de soutien favorisant un niveau adapté d’activité physique a permis de petites améliorations au niveau de la perception du bien-être et de la force musculaire. Les mécanismes sous-jacents restent à découvrir, car les niveaux d’activité physique rapportés par les participants n’ont pas augmenté.
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Vol 11 - N° 113
P. 13-14 - mai 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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