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Le traitement cognitivocomportemental des cauchemars et le cas particulier de l’état de stress post-traumatique - 11/10/12

Doi : 10.1016/j.msom.2012.06.002 
J. De Koninck a, b, , G. Forest c, M. Lortie-Lussier b
a Institut de recherche en santé mentale, université d’Ottawa, Ottawa, Ontario, Canada 
b École de psychologie, université d’Ottawa, 136, Jean-Jacques-Lussier, Ottawa, Ontario, Canada K1N 6X9 
c Université du Québec en Outaouais, Gatineau, Québec, Canada 

Auteur correspondant.

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Résumé

Près de 60 ans d’études scientifiques ont révélé la continuité entre l’activité mentale du sommeil et celle de la vie éveillée. Les rêves prennent leurs sources dans la mémoire d’expériences récentes et celle du passé lointain. Les éléments tirés de l’éveil sont transformés en images et en scénarios qui ont plus souvent tendance à être négatifs, particulièrement dans les rêves qui se produisent en sommeil paradoxal. C’est notable aussi pour les émotions. Les études récentes faisant appel à l’électrophysiologie et à l’imagerie cérébrale révèlent que ce serait attribuable à des modifications significatives dans l’activation de structures telles que l’amygdale, l’hippocampe et le cortex préfrontal. L’influence du rêve sur la vie éveillée, minime dans des conditions normales, est importante dans le cas des cauchemars qui sont fréquents. Ces derniers sont habituellement passagers dans l’enfance, mais deviennent problématiques s’ils persistent à l’âge adulte. Bien que leur étiologie soit encore mal comprise, on peut traiter les cauchemars par des techniques cognitivocomportementales, notamment l’Imagery Rehearsal Therapy (IRT, répétition de l’imagerie modifiée, RIM). Les cauchemars liés à l’état de stress post-traumatique posent un problème particulier en raison de leur origine, de leur intensité et de la grave perturbation du sommeil qu’ils produisent chez ces patients. Les méthodes de traitement existantes sont passées en revue, résumées et les études récentes sur leur validation relatées.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Almost 60years of scientific study supports the hypothesis of continuity between mental activity during dreaming and waking. The sources of dreams span from recent to remote waking experiences. They are transformed in images and scenarios that tend to be negative, particularly in dreams arising from REM sleep. Notably, negative emotions prevail. Recent studies using electrophysiological and imaging techniques suggest that this is linked to the alteration in the levels of activations of brain structures such as the amygdala, the hippocampus and the prefrontal cortex. The impact of dreams on waking life which tend to be minimal in normal conditions can be significant in the case of nightmares which are common in childhood but become problematic in adulthood. While the etiology of nightmares is still not well understood, they can be treated effectively with cognitive behavioral techniques such as imagery rehearsal therapy. Nightmares associated with post-traumatic stress disorder present a challenge because of their origin, intensity and the significant sleep disruptions that characterise this condition. The treatments are outlined and reviewed along with studies attempting to validate them.

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Mots clés : Cauchemars, Répétition de l’imagerie modifiée, Traitement cognitivocomportemental, État de stress post-traumatique

Keywords : Nightmares, PTSD, Imagery rehearsal therapy, Cognitive behavioral therapy


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Vol 9 - N° 3

P. 101-109 - juillet 2012 Retour au numéro
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