Faut-il modifier nos indications suite aux conclusions de l’étude EVAR2 ? - 11/10/12
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Abstract |
Objectifs |
Comparer les résultats du traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) chez des patients considérés « inopérables » dans un centre à « haut volume » avec les résultats de l’étude EVAR2.
Méthodes |
Entre janvier 2006 et décembre 2008, 469 traitements endovasculaires de l’aorte ont été réalisés chez des patients à « haut risque chirurgical » dans notre centre. Toutes les données ont été collectées de manière prospective dans une base de données. Parmi les 469 patients, nous avons sélectionnés 191 (groupe 1) « inopérables » correspondant aux critères de l’étude EVAR2. La mortalité postopératoire à 30 jours et 1 an, les taux de complications ainsi que les taux de réinterventions précoce et tardive ont été évalués. Le traitement médicamenteux au long cours avant la chirurgie a été répertorié. Ces résultats ont été comparés aux résultats de l’étude EVAR2 (groupe 2). La survie au cours du suivi a été calculée selon la méthode de Kaplan-Meier.
Résultats |
La mortalité à 30 jours était de 1,6% et 9% respectivement dans les groupes 1 et 2 (p = 0,002). Le taux de complication globale était de 44% et 43% dans les groupes 1 et 2 (p = 0,52). Le taux de réintervention sur la période de suivi était respectivement de 13% et 26% dans les groupes 1 et 2 (p = 0,0102). Le taux de survie de notre cohorte à 2 ans était de 84%, avec un effectif résiduel de 102 patients. Avant l’intervention, un antiagrégant plaquettaire était prescrit au long cours chez 89% et 58% et une statine chez 74% et 39% des patients du groupe 1 et 2 respectivement (p < 0,0001).
Conclusion |
Les conclusions de l’étude EVAR2 sont en contradiction avec la pratique des chirurgiens vasculaires français. Le traitement endovasculaire des AAA chez les patients à haut risque chirurgical est justifié. L’étude que nous avons menée confirme l’intérêt de la prise en charge pluridisciplinaire de ces patients à haut risque chirurgical dans les centres à haut volume.
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Vol 25 - N° 5
P. 632-640 - juillet 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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