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Échecs des prothèses unicompartimentales du genou : l’usure n’est pas la principale raison d’échec. Une étude multicentrique de 418 échecs - 28/09/12

Doi : 10.1016/j.rcot.2012.07.002 
J.-A. Epinette a, , b , B. Brunschweiler c, P. Mertl c, D. Mole d, A. Cazenave e

Société française de la hanche et du genou (SFHG)1

  Clinique médico-chirurgicale, 200, rue d’Auvergne, 62700 Bruay-La-Buissière, France.

a Clinique médico-chirurgicale, 200, rue d’Auvergne, 62700 Bruay-La-Buissière, France 
b Société française de la hanche et du genou, 56, rue Boissonade, 75014 Paris, France 
c CHRU d’Amiens, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex 1, France 
d Clinique orthopédie et traumatologie, 49, rue Hermite, 54052 Nancy, France 
e Institut Calot, 52, rue du Docteur-Calot, 62600 Berck-sur-Mer, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Cette étude, issue d’un symposium de la Société française de la hanche et du genou (SFHG), a pour objet de présenter la répartition des différentes causes de faillite des prothèses unicompartimentales de genou, et de préciser leur délai de survenue.

Hypothèse

Les révisions de prothèses unicompartimentales sont d’apparition tardive avec une prévalence importante pour l’usure.

Matériel et méthodes

Cette étude multicentrique (25 centres) a porté sur 418 implantations initiales des prothèses unicompartimentales réalisées entre 1978 et 2009. L’étude s’est concentrée sur la répartition et le délai de survenue des causes dites « principales », ayant motivé la reprise chirurgicale sur des constatations préopératoires. Les constatations associées lors de la reprise ont été analysées. Les résultats ont été comparés à ceux de registres nationaux exhaustifs pour confirmer le caractère représentatif de la population.

Résultats

Les délais de survenue étaient précoces avec 19 % dès la première année, et 48,5 % avant la fin de la cinquième année. Les descellements étaient la première cause d’échecs (45 %), puis l’extension des lésions arthrosiques (15 %), et enfin l’usure prothétique (12 %). Un problème technique était rapporté pour 11,5 %, tandis que 5,5 % des genoux étaient révisés pour « douleurs non expliquées » et 3,6 % pour faillite du support osseux. Le taux d’infection était de 1,9 %.

Discussion

Notre hypothèse n’a pas été confirmée. Le caractère précoce de la majorité des échecs suggère un rôle important des défauts techniques alors que la morbidité intrinsèque de la prothèse semble modérée, et en tout cas non supérieure à celle des prothèses totales. Le caractère représentatif de l’échantillon étudié est confirmé par la concordance avec les résultats des registres exhaustifs. Une analyse plus fine est nécessaire et plaide pour la mise en place d’un registre français des prothèses de genou.

Niveau de preuve

Niveau IV étude rétrospective.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Prothèse unicompartimentale, Genou, Échec, Usure, Descellement


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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Vol 98 - N° 6S

P. S239-S245 - octobre 2012 Retour au numéro
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