S'abonner

Mycoplasma genitalium, an emerging sexually transmitted pathogen - 25/09/12

Doi : 10.1016/j.medmal.2012.05.006 
C. Cazanave a, b, c, , L.E. Manhart d, C. Bébéar a, b, e
a USC infections humaines à mycoplasmes et chlamydiae, université de Bordeaux, 33076 Bordeaux cedex, France 
b INRA, USC infections humaines à mycoplasmes et chlamydiae, 33076 Bordeaux cedex, France 
c Service des maladies infectieuses et médecine tropicale A, centre hospitalier universitaire de Bordeaux, hôpital Pellegrin, place Amélie-Raba-Léon, 33076 Bordeaux cedex, France 
d Department of epidemiology, center for AIDS and STD, university of Washington, Seattle, WA, USA 
e Laboratoire de bactériologie, centre hospitalier universitaire de Bordeaux, 33076 Bordeaux cedex, France 

Corresponding author.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 12
Iconographies 3
Vidéos 0
Autres 0

Abstract

Mycoplasma genitalium is a sexually transmitted organism associated with non-gonococcal urethritis in men and several inflammatory reproductive tract syndromes in women such as cervicitis, pelvic inflammatory disease, and infertility. There was evidence for an association of M. genitalium with endometritis and pelvic inflammatory disease (PID), but additional studies are necessary to confirm this. The evidence as to whether M. genitalium can cause adverse pregnancy outcomes such as preterm labor is conflicting. But the authors of some studies on M. genitalium as a cause of infertility have reported this association. This species is very difficult to culture; thus, nucleic acid amplification testing is the only method available for M. genitalium detection. The lack of a cell wall makes M. genitalium intrinsically resistant to antibiotics acting at this level, such as beta-lactams. The treatment of M. genitalium infections is not standardized. Macrolides are recommended, especially single-dose azithromycin; tetracyclines are responsible for a great number of therapeutic failures even no resistance mechanism has yet been demonstrated. Acquired resistance to macrolides and fluoroquinolones leading to therapeutic failure has also been reported. All this raises the issue of the most appropriate therapeutic management and requires drafting diagnostic and therapeutic guidelines for the treatment of M. genitalium infections.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Mycoplasma genitalium est un agent d’infections sexuellement transmissibles, responsable d’urétrites non gonococciques chez les hommes et impliqué dans les cervicites chez les femmes. Son rôle dans les infections du tractus génital haut féminin commence à être reconnu mais nécessite des études complémentaires. Les conséquences obstétricales (fausses couches ou accouchements prématurés) de ces infections sont encore incertaines ; en revanche, quelques études ont montré le rôle de M. genitalium dans l’infertilité tubaire. La seule méthode adaptée à la détection de M. genitalium, mycoplasme très difficile à cultiver, est l’amplification d’acides nucléiques. Comme tous les mycoplasmes, M. genitalium ne possède pas de paroi et résiste à tous les antibiotiques agissant à ce niveau dont les bêtalactamines. Le traitement de ces infections n’est pas standardisé. Les macrolides sont recommandés, et plus particulièrement l’azithromycine en dose unique, les tétracyclines étant responsables d’un grand nombre d’échecs thérapeutiques sans qu’un mécanisme de résistance acquise ait été identifié à ce jour. Des résistances acquises aux macrolides et aux fluoroquinolones sont désormais décrites chez les patients entraînant des échecs thérapeutiques. Ces nouvelles données soulèvent la question de la prise en charge la plus adaptée et nécessitent l’établissement de recommandations diagnostiques et thérapeutiques pour le traitement des infections à M. genitalium.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Mycoplasma genitalium, Sexually transmitted infection, PCR, Macrolides

Mots clés : Mycoplasma genitalium, Infection sexuellement transmissible, PCR, Macrolides


Plan


© 2012  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 42 - N° 9

P. 381-392 - septembre 2012 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Editorial Board
| Article suivant Article suivant
  • Updates for the antibiotic treatment of legionellosis in adults
  • Nathalie Dumarcet

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.