Bilharziose urinaire : une série française - 24/08/12
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Résumé |
La bilharziose urinaire est mondialement très fréquente et pourtant, peu de données existent sur son épidémiologie dans les pays occidentaux. Nous avons souhaité décrire la série des patients suivis à l’hôpital Tenon.
Méthodes |
Nous avons rétrospectivement relevé différents items décrivant la population des patients suivis pour bilharziose urinaire en utilisant le logiciel de dossiers cliniques de notre service.
Résultats |
Il s’agissait d’une population de 207 hommes et 34 femmes vus en moyenne pour la première fois à 34ans, pour hématurie dans 49 % des cas ou troubles mictionnels dans 21 %. Les patients étaient d’origine subsaharienne dans 90 % des cas. Le taux de perdus de vue était de 54 %. Le diagnostic a été réalisé par les seules constatations endoscopiques dans la moitié des cas. La pathologie non tumorale a justifié sept plasties vésicales et 12 dilatations urétérales. La pathologie tumorale était fréquente et sévère (15 patients parmi 81 de la même classe d’âge). Le carcinome urothélial existait dans huit cas sur 14. Les formes d’importation étaient rares (cinq cas).
Conclusion |
Malgré de nombreuses limitations, plusieurs caractéristiques de cette population ont semblé notables : fréquence des troubles mictionnels sans hématurie au diagnostic, fréquence et sévérité de la pathologie tumorale, avec prédominance de l’histologie urothéliale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Urinary schistosomiasis is very frequent, but there are few data upon its epidemiology in western countries. We wanted to describe the cohort from Tenon hospital, in Paris, France, near a big subsaharian community.
Methods |
We searched in our clinical files database for “urinary schistosomiasis” encoding.
Results |
The cohort comprised 207 men and 34 women seen for the first time at the mean age of 34, mainly for haematuria or LUTS. Patients were mainly native from subsaharian Africa. The lost to follow up rate was 54%. Diagnosis was made on sole endoscopic finding in half of the cases. For non-tumor pathology, were made seven cystoplasties et 12 ureteral dilations. Tumoral pathology was frequent and severe (15/81 from the same age range), mainly represented by urothelial histology (8/14). Imported cases were rare (five cases).
Conclusion |
Despite its limitations, different characteristics from this cohort seemed noticeable: frequency of sole lower urinary tract symptoms, frequency and severity of tumoral diseases, mainly with urothelial carcinoma as histology.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bilharziose urinaire, Épidémiologie descriptive
Keywords : Urinary schistosomiasis, Descriptive epidemiology
Plan
Niveau de preuve : 5. |
Vol 22 - N° 10
P. 598-601 - septembre 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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