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Students perceived stress in academic programs: Consequences for its management - 09/08/12

Doi : 10.1016/j.respe.2012.01.008 
D. Neveu a, b, c, , J. Doron d, L. Visier d, J. Boiché d, R. Trouillet d, P. Dujols a, c, b, G. Ninot d
a Université Montpellier-1, 34090 Montpellier, France 
b Inserm U 1058, 34394 Montpellier, France 
c Département de l’information médicale, pavillon 1, hôpital la Colombière, CHU de Montpellier, 39, avenue Charles-Flahault, 34295 Montpellier cedex 5, France 
d EA 4556 dynamique des capacités humaines et des conduites de santé, laboratoire Epsylon, université Montpellier-1, 34000 Montpellier, France 

Corresponding author.

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Abstract

Background

Academic stress contributes to the deterioration of the students’ quality of life. Psychological determinants involved in the stress process, trait anxiety and coping, have been neglected when assessing the role of academic programs in stress. This study aimed at determining whether academic programs are associated with a high level of perceived stress above and beyond potential personal and environmental risk factors, as well as coping strategies.

Methods

A cross-sectional survey was conducted in 2009 among third-year medical (total n=170, participants 88%), dental (n=63, 94%), psychology (n=331, 61%) and sports sciences (n=312, 55%) students in Montpellier (France). The stress level experienced during the last 2months, trait anxiety and coping strategies were appraised. Substance use, psychological care, and stress triggers were also collected using a self-administered questionnaire.

Results

Compared with medicine and after adjusting for gender and age, only the sports program was associated with a lower perceived stress risk: adjusted odds ratio: 0.54 [95% Confidence interval: 0.30; 0.99]. Substantial reductions in perceived stress risks were observed in science students after additional adjustments for non-academic stress triggers, substance use, psychological care (adjusted odds ratio: 0.20 [95% Confidence interval: 0.09; 0.41]), and also for trait anxiety and coping strategies (adjusted odds ratio: 0.23 [95% Confidence interval: 0.10; 0.54]). Compared with medicine and after these additional adjustments, psychology had a significantly lower perceived stress risk (0.34 [0.18; 0.64]; 0.40 [0.19; 0.86], respectively), dentistry had a similar risk (0.82 [0.35; 1.91]; 0.53 [0.20; 1.43], respectively).

Conclusion

Sports and psychology programs had a lower perceived stress risk compared with medicine. Personal and environmental risk factors and coping strategies modified the association between academic program and perceived stress. Developing efficient coping strategies in students and improving academic environment could contribute to prevent the potential deleterious consequences of stress.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Résumé

Position du problème

Le stress académique contribue à détériorer la qualité de vie des étudiants. La prédisposition à l’anxiété et les stratégies de coping, facteurs impliqués dans le stress, sont négligées dans l’étude du rôle du cursus universitaire sur le stress. Cette étude a analysé le rôle de la filière académique comme facteur de risque de stress perçu élevé après prise en compte des facteurs de risque personnels, environnementaux et des stratégies de coping.

Méthodes

Enquête transversale menée chez des étudiants inscrits en troisième année à Montpellier en 2009–2010 : médecine, 170 (participants : 88%) ; odontologie, 63 (94%) ; psychologie, 331 (61%) ; sports, 312 (55%). Le niveau de stress perçu pendant les deux derniers mois, la prédisposition à l’anxiété et les stratégies de coping ont été évalués. Consommation de substances, suivi psychologique et sources de stress étaient aussi recueillis par auto-questionnaire.

Résultats

Seule la filière sports avait un risque de stress perçu significativement moindre par rapport à la médecine après ajustement sur l’âge et le genre (Odds Ratioajusté : 0,54 [intervalle de confiance à 95% : 0,30 ; 0,99]). Ce risque était réduit après ajustements complémentaires sur les facteurs environnementaux non académiques, les consommations de substances, un suivi psychologique (0,20 [0,09 ; 0,41]) ainsi que sur l’anxiété et les stratégies de coping (0,23 [0,10 ; 0,54]). Comparée à la médecine, la filière psychologie avait un risque moindre de stress perçu après ces mêmes ajustements (0,34 [0,18 ; 0,64] ; 0,40 [0,19 ; 0,86], respectivement), et la filière odontologie avait un risque semblable (0,82 [0,35 ; 1,91] ; 0,53 [0,20 ; 1,43], respectivement).

Conclusion

Les filières sports et psychologie auraient un risque moindre de stress perçu par rapport à la filière médecine. L’association entre filière et stress perçu est influencée par les facteurs de risque personnels, environnementaux et les stratégies de coping. Développer des stratégies de coping efficaces et améliorer le cadre académique contribueraient à prévenir les conséquences délétères du stress.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Keywords : Perceived stress, Undergraduate curriculum, Coping behaviour, Education

Mots clés : Stress perçu, Filière universitaire, Gestion du stress, Étudiants, Éducation


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