Photographie numérique en dermatologie esthétique - 07/08/12
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Les appareils photo numériques (APN), qu'ils soient compacts, bridges ou reflex obéissent aux mêmes principes optiques que les boîtiers argentiques du passé. La seule chose qui compte toujours au final, c'est de laisser entrer la bonne quantité de lumière, ni plus, ni moins. Tous les réglages optiques consistent à trouver un compromis dans cet équilibre, en contrôlant aussi précisément que possible cette entrée de lumière, tout en tenant compte des conditions variables et souvent imprévisibles de prise d'image. Cette maîtrise de l'exposition passe également par la connaissance des systèmes de flash et d'éclairage disponibles, mais également par la connaissance d'outils plus spécifiques tels que les filtres de polarisation conçus pour isoler la composante spéculaire de la peau et la lumière ultraviolette (UV) réfléchie qui permet d'imager le photovieillissement. On notera également l'existence depuis quelques années de dispositifs intégrés ou « boîtes à lumière », qui constituent un ensemble complet de prise d'image standardisée. La photographie numérique suppose une gestion informatique des images, tant du point de vue matériel que logiciel. Le dermatologue se doit donc quelque part d'être aussi un peu informaticien, et de connaître son matériel informatique, mais aussi ses logiciels de retouche et de classement. En effet, la photographie numérique est rarement exploitable directement, sans transfert sur un ordinateur, sans visualisation sur un écran, sans retouche et manipulation, en vue de la retailler, de la commenter ou de l'archiver. Les concepts de formats d'image, de compression, de résolution et de définition sont critiques de ce point de vue ; puisque mal compris, ils peuvent entraîner une dégradation rapide et irréversible de l'image. Cette gestion logicielle de l'image est souvent sous-estimée par le praticien qui la juge trop complexe, par manque d'information. Il existe pourtant une vaste logithèque disponible sur ce sujet, des logiciels gratuits, simples et conviviaux qui offrent une liberté de travail pratiquement sans limite. Nous pensons que la constitution et la maîtrise de cette « boîte à outils » est aussi indispensable que la maîtrise de l'appareil photographique proprement dit. Pour le dermatologue, le but de la photographie numérique est de tendre à devenir une photographie scientifique, c'est-à-dire une photographie standardisée, répétable et reproductible. Le but n'est pas tant d'obtenir une belle photographie, qu'une photographie réaliste et fidèle de son objet d'étude. Une attention toute particulière doit donc être apportée aux aspects pratiques de la prise de vue, mais aussi à l'apparence du patient et notamment sa neutralité au moment de la prise d'image. Cette volonté de standardisation nécessite de prévoir et d'organiser un espace photographique dédié, de manière à le rendre aussi pratique et immuable que possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Photographie numérique, Dermatologie esthétique
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