Protease inhibitor treatment effect on aortic stiffness in normotensive patients with human immunodeficiency virus infection - 20/07/12
Summary |
Objectives |
Human immunodeficiency virus (HIV) infection and protease inhibitor (PI)-based antiretroviral treatment might increase large artery (aortic) stiffness compared with healthy untreated controls. To clarify the role of PI therapy in the progression of subclinical arteriosclerosis in patients with HIV, we investigated the impact of PI treatment on arterial stiffness.
Methods and results |
In our single-centre, cross-sectional study, normotensive male HIV patients free from overt cardiovascular disease received PI treatment (n=60) or no PI treatment (n=42). The PI group had a significantly higher pulse wave velocity (PWV) than the PI-free group (9.0±1.4 vs. 8.1±1.3m/s; P=0.016). There was a significant positive correlation between age and PWV in the PI-free group (R2 0.310; P<0.0001) and, to a lesser extent, in the PI group (R2 0.181; P<0.0001). PI treatment was associated with a significant increase in the adjusted slope of the curve relating age to PWV as compared with no PI treatment.
Conclusions |
In normotensive HIV patients, PI treatment significantly increases both aortic stiffness and the positive correlation between PWV and age. Aortic stiffness predicts cardiovascular mortality, thus these results provide new insight on the relationship between PI treatment, mechanical arteriosclerotic and cardiovascular risk.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
L’infection par le virus d’immunodéficience humaine (VIH) et son traitement par des stratégies basées sur les inhibiteurs de protéases (IP) pourraient augmenter la rigidité de l’aorte. Afin de clarifier l’impact des traitements IP sur la progression de l’artériosclérose chez les patients VIH, nous avons étudié l’impact des traitements par IP sur la rigidité aortique.
Méthodes et résultats |
Une étude monocentrique, cross-sectionnelle a inclus des hommes normotendus infectés par le VIH et indemnes de toute pathologie cardiovasculaire avérée recevant (n=60) ou non (n=42) un traitement par IP. Les patients du groupe IP avaient une vitesse de l’onde de pouls (VOP) aortique significativement plus élevée que celle des patients n’ayant pas reçu de traitement par IP (9,0±1,4 vs 8,1±1,3m/s ; p=0,016). La corrélation positive et significative entre âge et VOP au sein du groupe sans IP (R2 0,310 ; p<0,0001) était retrouvée à un moindre degré dans le groupe IP (R2 0,181 ; p<0,0001). Le traitement par IP était associé à une augmentation significative de la pente ajustée de la relation âge–VOP.
Conclusions |
Chez des patients normotendus atteints par le VIH, le traitement par IP augmente significativement la rigidité aortique et renforce la relation âge–VOP. La rigidité aortique étant un prédicteur de morbi-mortalité cardiovasculaire, ces résultats apportent un nouvel éclairage sur les relations existant entre le traitement par IP, la physiopathologie de l’artériosclérose et le risque cardiovasculaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Aortic stiffness, Arteriosclerosis, Human immunodeficiency virus, Protease inhibitors
Mots clés : Rigidité aortique, Artériosclérose, Virus d’immunodéficience humaine, Inhibiteurs de protéases
Plan
Vol 37 - N° 4
P. 179-185 - juillet 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.