Apport de l’IRM cardiaque dans le diagnostic des complications de l’infarctus du myocarde - 20/07/12
Résumé |
L’amélioration des techniques de revascularisation et de la prise en charge médicamenteuse au cours de l’infarctus a permis une diminution importante de la mortalité à la phase aiguë de l’affection. Depuis l’avènement des séquences cinétiques et le développement concomitant des chélates de gadolinium et des séquences de rehaussement tardif, l’IRM cardiaque est devenue l’examen de référence, en deuxième ligne, en pathologie cardiaque ischémique. La technique du rehaussement tardif avec la séquence inversion récupération réalisée après injection est validée dans de nombreuses indications dans la maladie ischémique. Les séquences de rehaussement tardif permettent notamment, de rechercher les zones de troubles microcirculatoires (no-reflow en anglais), de quantifier les zones d’infarctus et d’évaluer le pronostic des patients. De plus, l’IRM permet également de définir la zone à risque correspondant à la zone d’œdème, et de rechercher et d’évaluer les complications mécaniques de l’infarctus. Le but de cette revue est de faire le point sur : 1) les principes de pharmacocinétique qui régissent le rehaussement myocardique ; 2) les différentes séquences disponibles pour réaliser des acquisitions de rehaussement tardif ; 3) l’intérêt de l’IRM cardiaque dans le diagnostic des complications de l’infarctus du myocarde.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Infarctus du myocarde, IRM, Rehaussement tardif
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 93 - N° 7-8
P. 611-619 - juillet 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.