Prise en charge actuelle des artères sous-clavières droites aberrantes - 14/07/12
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Résumé |
Introduction |
L’artère sous-clavière droite aberrante représente l’anomalie la plus fréquente des troncs supra-aortiques. Cette variante a fait l’objet de très peu de publications portant sur sa prise en charge. Notre objectif était de revoir les options thérapeutiques et les résultats de ces reconstructions vasculaires potentiellement complexes.
Méthodes |
Une revue rétrospective portant sur tous les patients ayant eu un diagnostic d’artère sous-clavière droite aberrante au sein de notre institution entre Janvier 2003 et Juillet 2009 était réalisée.
Résultats |
24 patients, constituant ainsi une des plus grandes séries rapportées, dont 10 hommes et 14 femmes (âge moyen : 46,6 ans, range : 7-77), avaient une artère sous-clavière droite aberrante. Seize (66%) anomalies étaient diagnostiquées de manière fortuite, mais huit (33%) avaient des symptômes de dysphagie, ischémie de membre supérieur, ou les deux. La tomodensitométrie était l’examen le plus fréquemment utilisé pour établir le diagnostic (19 patients, 79%). L’imagerie par résonance magnétique permettait le diagnostic chez trois patients (12%), le transit oeso-gastro-duodénal chez un patient (4%), et une angiographie classique chez un patient (4%). Un diverticule de Kommerell (DK) était l’anomalie la plus fréquemment associée (sept patients, 29%). Les sept patients (100%) ayant un DK nécessitaient une intervention du fait de symptômes ou d’une dégénérescence anévrysmale. Une intervention était réalisée chez 10 patients (42%), dont un pontage carotido-sous-clavier chez cinq patients (50%), une transposition carotido-sous-clavière chez trois patients (30%), et un pontage aorte ascendante-sous-clavier chez deux patients (20%). Quatre patients (40%) avaient une procédure additionnelle pour prise en charge d’une pathologie anévrysmale de l’aorte ou un DK : un remplacement aortique ouvert dans deux cas (20%) et une endoprothèse aortique dans deux cas (20%). Il y avait un décès péri-opératoire (10%) chez un patient opéré d’un déroutage de la crosse aortique avec mise en place d’une endoprothèse. En tout, 18 patients survivaient sans symptôme avec un suivi moyen de 38 mois.
Conclusions |
Les artères sous-clavières aberrantes sont le plus souvent diagnostiquées par tomodensitométrie. La présence d’un DK semblait corrélée à l’indication opératoire. Les patients asymptomatiques sans DK pouvaient être surveillés en toute sécurité.
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Vol 25 - N° 4
P. 545-551 - mai 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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