Longévité et devenir des transplantations de veine axillaire pour insuffisance veineuse chronique sévère des membres inférieurs - 14/07/12
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Résumé |
Rationnelle |
Evaluer l’efficacité de la transplantation de veine axillaire dans le traitement de l’insuffisance veineuse chronique sévère (IVC).
Méthodes |
Parmi 139 reconstructions veineuses complexes exécutées entre 1991 et 2007 pour IVC, 18 patients ont eu une transplantation veineuse de valve du membre supérieur au membre inférieur. Une valve de membre supérieur a été transplantée à la veine poplitée dans 13 cas, à la veine fémorale commune dans six cas, et à la jonction saphéno-fémorale dans deux cas pour un total de 21 procédures. Tous les patients ont eu un suivi écho-doppler pour évaluer la compétence de la valve et des visites cliniques pour évaluer l’amélioration clinique. La durée moyenne de suivi était de 37 mois.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 44 ans, et 57% étaient des hommes. Médicalement, 57% des membres étaient de la classe clinique (C) C5-C6. Le score veineux d’incapacité préopératoire moyen était de 2,95. La plupart des patients (66%) avait un dysfonctionnement valvulaire post-thrombotique. Au moment de la transplantation valvulaire, il n’y avait aucune obstruction veineuse proximale documentée. Une opération réussie a été définie comme une valve compétente à la fin de la procédure et était obtenue chez 20 patients sur 21 (95%). Huit patients ont eu au moins une complication postopératoire, hémorragique principalement. Le score veineux d’incapacité moyen postopératoire était de 2,65 et s’est élevé jusqu’à 2,75 (p = non significatif par rapport à la ligne de base) à la dernière visite postopératoire. La durée médiane de retour des symptômes était de 12 mois, et la durée de survie médiane sans reflux était de 15 mois.
Conclusion |
En dépit du succès technique et symptomatique initial de la transplantation veineuse valvulaire, il y a un faible taux de compétence valvulaire à long terme et de contrôle des symptômes. Ces données suggèrent qu’une meilleure compréhension de l’IVC grave associées à l’incompétence valvulaire et de son traitement sont nécessaires.
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Vol 25 - N° 4
P. 531-537 - mai 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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