Euthyroid goiter is frequent for general practitioners (GPs) and endocrinologists (ENDOs). It may induce complications especially in elderly subjects when it becomes nodular and hyperfunctional whereas in young subjects prevention of iodine deficiency may prevent this evolution. The primary objective of the observational study diagnosis of iodine deficiency induced goiter and national medical practices (DIAGONALE) was to determine the circumstances of diagnosis of euthyroid goiter, its incidence, the patient characteristics and the management.

A representative sample of GPs and ENDOs working in a private medical practice (exclusively or not) was randomly drawn from a national file without changing the physician-patient relationship.

Four hundred and sixty-nine GPs and 195 ENDOs participated in the study. Goiter was diagnosed in 0.86% of patients seen by GPs and 15.7% of patients seen by ENDOs. Pregnant women were mainly and teenagers exclusively seen by ENDOs. The interview and clinical examination were an important time in the management of euthyroid goiter. TSH level was systematically assayed as well as an ultrasonography; 22.6% of GPs did not perform a scintigraphy versus 63.1% of ENDOs. Levothyroxine treatment was frequently prescribed and the objective of TSH levels was 2mU/L for GPs and 1mU/L for ENDOs.

This observational study showed differences in the management of euthyroid goiter between GPs and ENDOs but also many common practices. It also highlighted a higher incidence rate of goiter in pregnant women and teenagers seen by ENDOs.

Le goitre simple est un problème fréquent pour les médecins généralistes (MG) et les endocrinologues (EC). Il peut conduire à des complications notamment chez le sujet âgé quand il devient nodulaire et hyperfonctionnel. Une prise en charge simple chez le sujet jeune repose sur la prévention de la carence iodée. L’objectif de l’observatoire diagnostique du goitre par carence iodée et des pratiques médicales nationales (DIAGONALE) était de préciser les circonstances de diagnostic du goitre simple, son incidence, les caractéristiques des patients et les différentes prises en charge.

Les données ont été recueillies à partir d’un échantillon représentatif de MG et d’EC libéraux sans modification de la relation médecin–patient.

Au total, 469 MG et 195 EC ont participé à l’étude. Le diagnostic de goitre a été posé chez 0,86 % des patients des MG et 15,7 % des patients des EC. Les femmes enceintes étaient vues essentiellement et les adolescentes exclusivement par les EC. L’interrogatoire était un moment important ainsi que l’examen clinique lors de la consultation. Un dosage de TSH était quasiment toujours demandé ainsi qu’une échographie. 63,1 % des EC versus 22,6 % des MG ne demandaient jamais de scintigraphie thyroïdienne. L’instauration d’un traitement par lévothyroxine était fréquente, et l’objectif de TSH était de 2mU/L pour les MG, et 1mU/L pour les EC.

Des différences et des attitudes communes ont été mises en évidence concernant la prise en charge du goitre simple entre les MG et les EC avec une prise en charge préférentielle du goitre chez la femme enceinte et les adolescents par les EC.