La pubalgie du sportif - 05/07/12
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Résumé |
La pubalgie du sportif est une maladie touchant toutes les structures locomotrices de la partie antérieure de la ceinture pelvienne. Sa distribution est universelle, presque exclusivement masculine. Il n’existe pas encore de consensus sur sa nosologie et sa prise en charge thérapeutique. La maladie évolue le plus souvent sur un mode chronique d’installation progressive, mais il existe des formes aiguës, traumatiques. Le diagnostic de pubalgie du sportif ne sera retenu qu’après élimination des nombreux diagnostics différentiels. Quatre formes cliniques de pubalgie sont régulièrement intriquées : 1 : l’atteinte de la symphyse pubienne et de ses annexes ; 2 : les lésions de la partie basse des droits abdominaux, proche de leur insertion ; 3 : les tendinopathies du corps et de l’insertion des adducteurs qui peuvent se compliquer d’un syndrome canalaire du nerf obturateur ; 4 : l’atteinte du canal inguinal par défaut de paroi et souffrance neurologique ilio-inguinale et ilio-hypogastrique. Deux examens cliniques, dont un au décours d’une période d’effort, débutent la stratégie diagnostique avant un bilan radiographique conventionnel. Un arbre décisionnel précise la stratégie diagnostique. Le traitement initial est en règle médical sur trois mois. Il débute par la prise en charge de la douleur puis par un programme personnalisé de rééducation compensant les points faibles du couple force-souplesse de la ceinture pelvienne et de la hanche. Dans un deuxième temps, le travail des qualités neurophysiologiques précède le réentraînement physique puis spécifique. Sous traitement, une évolution défavorable à trois mois doit remettre en cause à nouveau le diagnostic. La topographie des lésions est précisée par la réalisation d’un examen IRM. L’indication chirurgicale est portée si le canal inguinal est atteint avec ou sans participation d’un des secteurs tendineux. Dans les cas difficiles, la réalisation d’un bloc anesthésique contribue très utilement au diagnostic. Douze semaines sont en moyenne nécessaires au retour à la compétition après chirurgie. La prévention primaire et secondaire influence le pronostic à long terme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pubalgie, Adducteur, Canal inguinal, Symphyse pubienne, Douleur de l’aine
Plan
Vol 29 - N° 2
P. 105-128 - juin 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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