S'abonner

La personne de confiance : rôles et intérêts en chirurgie ? - 21/06/12

Doi : 10.1016/j.jchirv.2011.09.011 
C. Manaouil a, , b , D. Manaouil c, O. Jardé a, b
a Service de médecine légale et sociale, CHU d’Amiens-Picardie, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex 1, France 
b UFR de médecine, université de Picardie Jules-Verne, 80000 Amiens, France 
c Groupe santé Victor-Pauchet, 80094 Amiens cedex 3, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

La personne de confiance est choisie par le patient et peut être notamment un parent, un proche ou un médecin. Elle peut intervenir à l’occasion de soins à domicile ou au cabinet médical et lors de toute hospitalisation dans un établissement de santé (public ou privé). Elle peut accompagner le patient, lors des consultations et hospitalisations. La personne de confiance est souvent un proche, présent aux côtés du patient en chirurgie courante. Lors de la consultation, le patient, en autorisant sa présence, consent implicitement, à la levée du secret médical vis-à-vis de cette personne. La personne de confiance peut être très utile pour soutenir le patient, en cas de diagnostic ou de pronostic grave. Elle peut devenir une personne ressource, être un soutien pédagogique, relationnel et psychologique pour le patient. La personne de confiance doit être consultée lorsque le patient est hors d’état d’exprimer son consentement. Elle est supposée exprimer les souhaits du patient, quand celui-ci ne le peut pas. Le patient devrait donc choisir une personne qu’il estime compétente pour donner un avis « à sa place ». En cas d’accompagnement d’un patient en fin de vie, au domicile, la personne de confiance peut bénéficier d’un « congé de solidarité familiale » et percevoir une allocation journalière d’accompagnement, si elle interrompt son activité professionnelle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Patient advocacy may be necessary during medical care in the home or office as well as during hospitalization in either private or public sector care. Patients may choose a relative, a close friend or a physician as their patient advocate. The patient advocate may provide physical assistance and usually accompanies the patient throughout the course of disease. By agreeing to the presence of a patient advocate during visits, the patient implicitly acknowledges that confidentiality may be breached. Patient advocates may be particularly useful for the patient in case of severe disease or poor prognosis. The advocate becomes an intermediary contact and, at the same time, provides educational, relational and psychological support for the patient. The patient advocate should be consulted when the patient is incapable of making his own decisions. The patient advocate is supposed to be able to express the wishes of the patient, when the latter is incapable of doing so. The patient should therefore choose someone who, in his judgment, is competent to voice the patient’s opinion for him. When the patient advocate remains at the patient’s side at the end of life, whether in the hospital or at the patient’s home, the advocate can benefit from “family solidarity leave” and obtain a daily stipend if this interrupts his or her professional activity.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Personne de confiance, Information, Fin de vie, Consultation, Éthique, Personnes vulnérables

Keywords : Surgical patient advocate, Informed consent, End of life, Consultation, Ethics, Debilitated and fragile patients


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Journal of Visceral Surgery, en utilisant le DOI ci-dessus.


© 2012  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 149 - N° 3

P. 185-191 - juin 2012 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • L’âge avancé est-il encore une contre-indication à l’œsophagectomie pour cancer ?
  • C. Mariette, G. Piessen
| Article suivant Article suivant
  • Drainage de la voie biliaire principale par drain de Kehr et cholépéritoine : prise en charge
  • S. Daldoul, A. Moussi, A. Zaouche

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2025 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.