Diagnostic du nodule pulmonaire solitaire - 13/06/12
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Résumé |
La découverte d'un nodule pulmonaire est une éventualité fréquente en tomodensitométrie thoracique. La démarche diagnostique doit permettre de ne pas méconnaître une lésion maligne à un stade curable et inversement ne pas susciter d'explorations invasives pour une image bénigne. Il faut reconnaître les étiologies non tumorales : bronchocèles, lésions vasculaires ou encore ganglions intrapulmonaires, d'observation fréquente. Quatre critères permettent de retenir ce dernier diagnostic : diamètre infracentimétrique, siège à moins de 1 cm d'une interface pleurale, au-dessous du niveau de la carène, forme triangulaire avec en reconstruction surfacique une face plane qui correspond au hile ganglionnaire. Pour les autres nodules, la règle est d'analyser au moins deux scanners successifs, pour identifier les nodules infectieux ou inflammatoires de régression spontanée, qui ne nécessitent pas d'investigation supplémentaire. Devant un nodule persistant, la démarche est différente selon qu'il s'agit d'un nodule solide ou d'un nodule non solide, soit en « verre dépoli » pur, soit mixte associant portion solide et « verre dépoli ». Seule une minorité des nodules solides est maligne, à l'inverse des nodules non solides persistants qui correspondent presque toujours à des adénocarcinomes bronchiques à un stade variable de leur développement. Les critères de bénignité d'un nodule solide sont la présence d'un contingent graisseux ou d'une calcification centrale. Des contours spiculés, un caractère excavé avec des parois épaisses sont à l'inverse très suspects. La probabilité de malignité croît nettement avec la taille. La tomographie par émission de positons a une bonne valeur prédictive négative pour la malignité s'il s'agit de nodules solides mesurant au moins 8 à 10 mm ; en revanche, les nodules non solides malins captent peu le fluorodéoxyglucose. Pour les nodules morphologiquement indéterminés, on instaure une surveillance tomodensitométrique par scanner faible dose, dont le rythme et la durée doivent répondre aux recommandations publiées. En dessous de 2 mm, une majoration de taille n'est pas significative.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Nodule pulmonaire, Examen tomodensitométrique du poumon, Cancer bronchique
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