Infections sexuellement transmissibles - 31/05/12
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Résumé |
Certaines infections sexuellement transmissibles oubliées sont en recrudescence depuis une dizaine d'années en raison du relâchement de la prévention. En effet, le risque de contamination par les rapports orogénitaux est souvent sous-estimé. En pratique, la conduite à tenir dépend de la présentation clinique : ulcération génitale, urétrite avec ou sans écoulement, balanite, prurit génital, lésion évocatrice de verrue génitale. Devant toute ulcération génitale aiguë a priori sexuellement transmissible, la syphilis doit être évoquée et traitée par une injection intramusculaire de benzathine benzylpénicilline, quel que soit le résultat du fond noir et sans attendre la confirmation sérologique. La lymphogranulomatose aiguë vénérienne doit être systématiquement évoquée devant une ulcération génitale chez un homme ayant des rapports sexuels avec des hommes. Toute urétrite doit bénéficier d'un traitement actif contre Chlamydia trachomatis quel que soit le résultat de l'examen direct. Un antibiogramme est indispensable devant toute urétrite à Neisseria gonorrhoeae afin d'adapter le traitement aux résistances croissantes du gonocoque à de nombreux antibiotiques. Les papillomavirus sont pourvoyeurs de lésions bénignes souvent gênantes, les condylomes, mais aussi de lésions dysplasiques pouvant se transformer en carcinome du pénis. Ainsi, toute lésion suspecte doit être biopsiée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Infections sexuellement transmissibles, Ulcération génitale, Syphilis, Urétrite, Lésions à papillomavirus humains (PVH), Herpès
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