Prison staff is at risk of blood transmissible diseases because of the inmates population they have to face. Three events potentially expose to the occupational hazard of contact with blood: searches, violences, accidents.

To characterize the risk of occupational blood transmissible diseases and its impact in mentalities by subdividing in three entities the concept of risk: the materialized risk, the perceived risk, the accomplished risk.

1) Use of hepatitis B (HB) serologies as an indicator of blood transmissible diseases (antiHBs, antiHBc). 2) Sending of a questionnaire to the whole staff (n = 248).

1) For the materialized risk out, 19 % of the warders experienced hazards of wounds at the time of searches in cells, 8,2 % did so at the time of searches of prisoners. A third was at least once in contact with the blood of a prisoner. 2) The risk is never accomplished because no increasing of occupational seroconversions is observed. 3) The perception of the risk is intense because it concerns 73 % of the warders and 20 % of the remainder staff.

Even if the warders are at risk of occupational transmissible blood diseases, this risk is rare and probably led fortunately to no seroconversions up to now, according to the indicator of HB serologies.

On considère le personnel pénitentiaire comme exposé au risque de maladies transmissibles par le sang au vu du type de population carcérale auquel ce personnel est confronté. Trois situations exposent au possible contact professionnel accidentel avec du sang : la fouille, les violences, les accidents.

Caractériser le risque de contamination par le sang dans cette profession et son impact dans les mentalités en subdivisant en trois entités la notion de risque : le risque réalisé , le risque ressenti , le risque accompli .

1) Utilisation de l'hépatite B (HB) comme indicateur des maladies transmissibles et analyse des sérologies de l'HB (antiHBs, partiellement antiHBc) de tout le personnel (effectif global de l'institution, n = 248). 2) Envoi d'un questionnaire validé à tout le personnel.

1) Pour le risque réalisé, 19 % des surveillants se sont piqués, coupés ou blessés lors d'une fouille de cellule, 8,2 % lors d'une fouille de détenu. Un tiers ont été au moins une fois en contact avec le sang d'un détenu. 2) Le risque n'est jamais accompli car, apparemment, on n'observe aucune augmentation professionnelle des séroconversions. 3) La perception du risque est intense car elle concerne 73 % des surveillants et 20 % du reste du personnel pénitentiaire.

Même s'il ne fait aucun doute quant à un risque de maladies transmissibles par le sang pour les surveillants, la survenance de ce risque dans les prisons vaudoises est cependant rare et n'a probablement heureusement abouti à aucune séroconversion jusqu'ici, selon l'indicateur HB retenu.