Les difficultés du bon équilibre du diabète insulinodépendant sont nombreuses. Elles peuvent être liées intrinsèquement à la maladie, en raison d'une grande sensibilité à l'insuline, ou au contraire d'une insulinorésistance importante. La gastroparésie diabétique est source d'instabilité glycémique, avec notamment des hypoglycémies post-prandiales. La difficulté peut tenir à l'inadéquation du schéma d'insulinothérapie. Le modèle actuel est celui de l'insulinothérapie fonctionnelle, avec d'une part une insuline lente ou un débit basal d'insuline permettant de maintenir lors d'un jeûne une glycémie satisfaisante stable et d'autre part des bolus d'insuline rapide préprandiaux fonction des apports glucidiques. D'autres facteurs tiennent au malade, qu'il s'agisse des défaillances techniques à l'origine notamment de lipohypertrophies, ou de difficultés psychologiques : refus de la maladie et/ou des contraintes thérapeutiques, peur panique de l'hypoglycémie ou peur phobique de la prise de poids entraînant une sous-insulinisation délibérée. Ces difficultés doivent être recherchées et analysées avec le patient pour l'aider à les surmonter.