O37 L’insuline dégludec comparée à l’insuline glargine diminue le nombre d’épisodes d’hypoglycémie nocturne: résultats à 1 an des essais randomisés en basal-bolus chez des diabétiques de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2) - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
L’insuline dégludec (IDeg) de longue durée d’action (demi-vie vs insuline glargine (IGlar): 25,4 vs 12,5h.) forme des multi-hexamères solubles après injection sous-cutanée.
Matériels et méthodes |
Efficacité/tolérance de IDeg et IGlar X1/jour sont comparées dans deux essais contrôlés/ouverts/groupes parallèles chez des DT1 et DT2 en basal-bolus (insuline asparte prandiale) randomisés (3:1) entre IDeg et IGlar. Critère principal: changement d’HbA1c à un an. Objectif de titration IDeg et IGlar: glycémie à jeun < 90mg/dl.
Résultats |
Étude DT 1: 629 adultes (âge moyen 43±13,5 ans, diabétiques depuis 18±11,8 ans, HbA1c 7,7±0,95 %), insulinés depuis au moins un an sont répartis entre IDeg n=472 et IGlar n=157.
Étude DT2: 992 adultes sous insuline ± antidiabétiques oraux (âge moyen 58,5±9,5 ans, durée du diabète 13,5±7,1 ans, HbA1c 8,3±0,85 %), sont répartis entre IDeg n=744 et IGlar n=248
HbA1c à 1 an: DT1: IDeg: − 0,4±0,06 %, IGlar: − 0,4±0,08 % (IDeg-IGlar: − 0,01 % [95 % CI: − 0,14; 0,11]. DT2: IDeg: − 1,2±0,06 %, IGlar: − 1,3±0,08 % (IDeg-IGlar: − 0,08 % [95 % CI: − 0,05; 0,21].
Le taux d’hypoglycémie nocturne (épisodes/année/patient) est plus bas avec IDeg vs IGlar: 4,4 vs 5,9 (DT1), 1,4 vs 1,8 (DT2)); − 25 % (DT1 & DT2, p<0,05). Le nombre total d’hypoglycémie est similaire avec IDeg vs IGlar pour les DT1 (42,5 vs 40,2, p=NS), plus bas avec IDeg vs IGlar pour les DT2: 11,1 vs 13,6 (− 18 %, p<0,05). Bonne tolérance de IDeg au site d’injection dans les études.
Conclusion |
Chez les DT1 & DT2 traités en basal-bolus, IDeg contrôle l’HbA1c de façon comparable à IGlar avec un risque significativement plus faible d’hypoglycémies nocturnes. Le risque global d’hypoglycémies est plus faible dans le DT2 seulement
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A9-A10 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.