P246 Profil métabolique de l’obésité morbide comparée à l’obésité modérée et sévère (À propos de 434 patients) - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
La prévalence de l’obésité est en augmentation croissante dans le monde y compris l’obésité morbide.
Le but de l’étude est de comparer le profil métabolique des patients ayant une obésité morbide (IMC=40kg/m2) avec les patients ayant une obésité modérée à sévère (IMC : 30 à 40kg/m2). Nous avons étudié aussi les différents facteurs de risque cardiovasculaires associés.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant 434 patients obèses (IMC>30kg/m2)
Ces patients étaient divisés en 2 groupes. Le groupe 1 (G1) comprenait 203 patients ayant un IMC<40kg/m2, et le 2e groupe (G2) comportait 231 patients ayant un IMC=40kg/m2.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était de 52,7 ans dans leG1 et 45,1 ans dans le G2 (p<0,001) avec un sex ratio H/F à 0,18.
L’étude du profil métabolique n’avait pas trouvé de différence significative quand à la prévalence du diabète entre les 2 groupes mais la glycémie à jeun était plus basse dans le G2 (p=0,011). On n’avait pas noté également de différence statiquement significative pour la prévalence de la dyslipidémie mais le taux de cholestérol était plus élevé dans le G1 (p=0,003). Le taux des triglycérides était statistiquement plus élevé chez les patients ayant un IMC entre 35 et 40kg/m2 comparativement avec ceux des autres classes de l’obésité. La stéatose hépatique était présente dans 5,5 % des cas du G1 et dans 6,8 % des cas du G2. Concernant les complications cardiovasculaires, on n’avait pas noté une différence significative entre les deux groupes quand à la prévalence de l’IDM, l’insuffisance cardiaque et les AVC. Par contre, la prévalence de l’HTA était beaucoup plus élevée dans le G2 (p<0,001).
Conclusion |
Notre étude a montré que malgré une accumulation plus importante de graisses, l’obésité morbide n’est pas caractérisée par un profil métabolique plus délétère comparativement à l’obésité modérée et sévère.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A88-A89 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.