P 144 Un traitement chronique à l’apeline chez la souris obèse et résistante à l’insuline améliore le métabolisme lipidique à la fois dans le muscle squelettique et dans le foie - 10/04/12
Résumé |
Objectif |
Un traitement aigu ou chronique à l’apeline améliore la sensibilité à l’insuline de souris insulino-résistantes. Cependant, les effets de l’apeline sur le métabolisme lipidique au cours de la résistance à l’insuline n’ont pas été clairement définis. Le but de cette étude est de déterminer l’effet d’un traitement chronique à l’apeline sur le stockage et l’utilisation des lipides dans deux organes clés du métabolisme : le muscle squelettique et le foie.
Matériels et méthodes |
Des souris obèses et résistantes à l’insuline soumises à un régime hyperlipidique ont été traitées par injection ip quotidienne d’apeline (0,1μmol/kg/jour) ou de PBS (groupe contrôle) durant 4 semaines. Le métabolisme énergétique a été étudié in vivo par calorimétrie indirecte, et ex vivo en mesurant l’oxydation du [14C] palmitate et le stockage des triglycérides (TG) dans les deux organes.
Résultats |
Les souris traitées à l’apeline ont un quotient respiratoire diminué par rapport aux souris du groupe contrôle, indiquant globalement une utilisation des lipides plus importante. En effet, le traitement à l’apeline augmente l’oxydation complète du [14C] palmitate sans augmenter son oxydation incomplète dans le muscle soléaire. Cet effet s’accompagne d’une diminution des taux de malonyl-coA et d’acylcarnitines musculaires. Par contre les taux de TG intramusculaires ne sont pas modifiés. Dans le foie, le stockage des TG est réduit chez les souris traitées à l’apeline ainsi que l’expression génique du facteur de transcription SREBP1c et de la FAS (Fatty Acid Synthase). L’oxydation complète du [14C] palmitate mesurée sur des homogénats de foie est elle aussi diminuée chez ces souris sans que l’oxydation incomplète ne soit modifiée.
Conclusion |
Un traitement chronique à l’apeline chez la souris insulino-résistante favorise la diminution du stockage des lipides dans le foie et leur meilleure utilisation par le muscle squelettique, ce qui pourrait contribuer à l’amélioration de la sensibilité à l’insuline observée chez ces souris.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A65 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.