P79 Impact de l’insulinothérapie fonctionnelle sur les choix alimentaires lors d’un repas pris au restaurant chez 11 patients diabétiques de type 1 - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
L’objectif de notre étude est d’étudier l’impact d’un stage hospitalier de formation à l’insulinothérapie fonctionnelle (IF) sur le comportement alimentaire lors d’un repas pris au restaurant chez des diabétiques de type 1 (DT1).
Patients et méthodes |
Des patients DT1 sous traitement intensifié (4 injections/jour ou pompe) en attente de formation à l’IF sont invités avec l’accompagnant de leur choix à un déjeuner ou un dîner dans un restaurant expérimental avant et 3 mois après formation. Pour chaque élément du repas (entrée, plat et dessert) le sujet a le choix entre : 1) des mets facilement identifiables comme étant riches en glucides 2) des mets facilement identifiables comme étant pauvres en glucides. Au cours de chaque repas, les processus de choix alimentaires et les comportements des sujets sont enregistrés par un dispositif audiovisuel. Un entretien individuel en autoconfrontation est ensuite conduit afin de connaître les motivations des choix alimentaires et la gestion de l’insulinothérapie prandiale. L’effectif total (n = 20) a été fixé en regard de la taille des échantillons utilisés dans les méthodologies validées d’analyse des entretiens individuels.
Résultats |
Une analyse intermédiaire a porté sur les 11 premiers patients inclus (9 femmes et 2 hommes, âgés de 42±12 ans porteurs d’un DT1 depuis 14±6 ans). Les choix alimentaires sont davantage motivés par le plaisir que les contraintes liées à la maladie chez 8/11 patients après formation à l’IF vs 3 patients/11 avant formation. La charge glucidique du repas augmente chez 5/11 patients alors qu’elle est stable chez 3/11 patients et diminue chez 3/11 patients. Sept patients modifient l’horaire de l’injection d’insuline prandiale. Il n’y a pas d’évolution significative à 3 mois de l’HbA1c (8,1±0,7 vs 8,4±1,1 %) ni de l’IMC (25,2±5,1 vs 25,5±4,8kg/m2).
Conclusion |
Les résultats préliminaires de notre étude suggèrent que l’IF aurait pour effets d’orienter les choix alimentaires plus en terme de plaisir que de contraintes liées à la maladie et de modifier la gestion de l’insulinothérapie prandiale lors d’un repas pris au restaurant. Ces résultats rejoignent nos résultats antérieurs sur l’amélioration de la perception de l’impact du diabète sur la qualité de vie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A50 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.