P53 Diabète gestationnel : Apport des nouveaux critères par rapport à ceux de l’OMS dans une population de l’est algérien. - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
L’étude HAPO a conclut à une relation linéaire et positive entre les glycémies maternelles (à jeun, une et deux heures post-charge glucosée) et la morbidité fœto-maternelle. L’IADPSG a récemment recommandé de nouvelles valeurs seuils de diagnostic du diabète gestationnel, établies en fonction des risques périnataux, valeurs revues à la baisse. Qu’apportent ces nouvelles valeurs seuils par rapport à celles de l’OMS dans une population de femmes gestantes constantinoises ?
Matériels et méthodes |
432 femmes enceintes, non connues comme diabétiques ont bénéficié d’un dépistage non ciblé, réalisé selon les valeurs seuils de l’OMS et selon les valeurs seuils de l’IADPSG. L’étude a consisté à comparer la prévalence du diabète gestationnel, et la fréquence de la macrosomie et des hypoglycémies en fonction des valeurs seuils utilisées, OMS ou IADPSG.
Résultats |
Concernant la fréquence du diabète gestationnel, elle est de 14,6 % avec les critères de l’IADPSG et de 12,30 % avec ceux de l’OMS, sans différence significative (p<0,31). Par rapport aux critères de l’OMS ceux de l’IADPSG permettent le recrutement de toutes les macrosomies (100 % vs 84,6 %) p<0,34 et des hypoglycémies (100 % vs 85,70 %) p<0,5 p
Discussion |
L’abaissement du seuil glycémique de diagnostic du diabète gestationnel a permis une majoration du recrutement des macrosomies de 15,40 % et des hypoglycémies de 14,30 % par rapport à ceux de l’OMS. La sensibilité diagnostique des nouveaux critères établis par l’IADPSG se confirme dans notre population.
Conclusion |
Les nouveaux critères apportent un meilleur rapport sensibilité-spécificité sur les complications liées à l’hyperglycémie maternelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A44 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.