p43 Association entre microalbuminurie (MA) et score de précarité sociale - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
Depuis 2009, l’évaluation de la précarité a été introduite via le score ÉPICES (11 items), évalué de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité relative : entre 30,17 et 40,2; précarité absolue > 40,2). Elle complète l’évaluation du risque cardiovasculaire et de la MA (Cliniteck, Siemens) dans nos actions de dépistage communautaire.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective (1er janvier au 31 décembre 2010) réalisée au sein une population ciblée. L’analyse est issue de la base de données régionale et porte sur des variables cliniques et biologiques. Elle est réalisée sur SPSS, sur la base d’une analyse factorielle des correspondances.
Résultats |
4 879 personnes se sont présentées à une action de dépistage avec 78 refus du dosage de MA (1,6 %), 1 392 MA non dosée (28,5 %), 549 données manquantes : (11,3 %). MA est<30mg/g de créatininurie : 2 334 personnes (47,8 %), entre 30 et 300mg/g : 410 (8,4 %), supérieure à 300mg/g (protéinurie) : 116 (2,4 %). Une MA est retrouvée chez 10,8 % de la population dépistée et chez 41 % des personnes précaires. Parmi les 606 personnes en précarité relative, 63 ont une MA (10,39 %) et 18 une protéinurie (2,97 %). Parmi les 930 personnes en précarité absolue, 99 ont une MA (10,64 %), 37 une protéinurie (3,97 %). L’analyse factorielle des correspondances statistiquement significative (p<0,001) objective une répartition en fonction de la précarité : les personnes non précaires ont plus souvent une MA normale, les personnes en précarité relative : une MA, en précarité absolue : plus souvent une protéinurie.
Conclusion |
Nous avions démontré préalablement que la précarité était un facteur de risque statistiquement significatif d’une élévation de la MA. Dans cette étude complémentaire, le niveau de précarité est à prendre en compte, avec un risque accru d’élévation de la MA chez les personnes en précarité absolue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A42 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.