P38 Le statut coronaire des patients diabétiques de type 2 suivis en consultation de diabétologie est-il toujours connu ? - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
Les recommandations françaises actuelles préconisent de faire un ECG de repos une fois par an à tous les patients diabétiques de type 2 (DT2). Nous avons évalué quelle était la proportion de patients DT2 venant en consultation dont le statut cardiologique était connu et pour les autres quel était l’intérêt de l’ECG de repos. L’interrogatoire permet de déterminer si le patient a été vu par un cardiologue, s’il a eu un ECG dans l’année ou s’il a eu un examen de dépistage (scintigraphie myocardique ou échographie de stress) dans les 3 ans précédant la consultation.
Patients et méthodes |
154 DT2, hommes : 50 %, âge : 63 ans, diabète : 16 ans, BMI : 30, HbA1c : 7,3 %. Trig : 1,39 gr; LDL : 0,95 gr; HDL : 0,49 gr. Traitement diabète : metformine (75 %), sulfamide ou glinide (48 %), glitazone (7,7 %), analogue GLP-1 ou inhibiteur DPP4 (14 %), insuline (44 %). 72 % hypertendus : PA moyenne : 132/70mm Hg, tabagisme actif : 16 %, micro albuminurie positive : 18 %, insuffisance rénale ou macroproteinurie : 9 %, rétinopathie lasérisée 13 %.11 % des patients avaient une artériopathie des membres inférieurs, 6,5 % un Atcd d’AVC ou une atteinte des TSA, et 15 % avaient une insuffisance coronaire (ICo) diagnostiquée. 40 % des patients recevaient un antiagrégant et 63 % une statine.
Résultats |
37 % des patients avaient vu un cardiologue dans l’année (21 sur 24 patients avec ICo), 50 % avaient eu un ECG dans l’année, et 27 % avaient bénéficié d’une exploration cardiaque dans les 3 années précédentes. Les 47 patients (30 %) qui n’avaient eu aucune exploration ont eu un ECG qui s’est avéré normal chez 35 patients (80 %), anormal chez 9 patients mais avec des anomalies déjà connues (BB, BAV, onde q isolée) et franchement évocateur d’ischémie dans 3 cas justifiant une consultation avec un cardiologue.
Conclusion |
Le statut coronaire d’un patient sur 3 suivi en consultation de diabétologie est inconnu. L’ECG de repos permet alors de dépister dans 6 % des cas une ischémie coronaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A40-A41 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.