PO15 Traitements associés à la metformine dans le diabète de type 2 : Les diminutions respectives de la glycémie postprandiale et de la glycémie basale dépendent de l’HbA1c de départ - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
Les antidiabétiques oraux (ADOs) sont généralement classés en médicaments du postprandial et du basal. Étant donné que leur action est probablement plus complexe, il convient de déterminer les facteurs qui modulent leurs effets.
Patients et méthodes |
31 diabétiques de type 2 traités par metformine (HbA1c 6,5–9%, médiane 7,3%), inclus dans 2 essais randomisés, sont affectés à un traitement complémentaire : vildagliptine (n 10) ou sitagliptine (n=6); rosiglitazone (n=7) ou glimépiride (n=8). Les patients sont explorés par enregistrement glycémique continu à l’état de base et après 8 à 12 semaines. Les aires sous les profils glycémiques de 24 heures (AUCs) sont déterminées pour estimer les hyperglycémies postprandiales (AUCpp), basales (AUCb) et totales (AUC total). Les contributions des diminutions postprandiales et basales (AUCpp et AUCb) à la baisse totale de la glycémie (AUC total) sont calculées par AUCpp/AUC total et AUCb/AUC total (%).
Résultats |
Les contributions des diminutions postprandiales et basales (%) dépendent de l’HbA1c de départ mais sont indépendantes des types de traitement (ANCOVA). Ces 2 paramètres sont respectivement associés de manière négative et positive (R2=0,195, P=0,013) à l’HbA1c de départ. La contribution de la baisse de la glycémie postprandiale est plus élevée (50,8±19,1%) chez les patients ayant une HbA1c 7,3% que chez ceux qui ont une HbA1c > 7,3% (27,0±17,0%), P=0,001.
Conclusion |
Même si les gliptines sont enregistrées comme agissant sur le postprandial tandis que les glitazones et les sulfonylurées sont considérées comme des médicaments du basal, nos résultats indiquent que les différents ADOs agissent à la fois sur le postprandial et le basal. L’HbA1c de départ apparaît comme le facteur le plus fiable pour prédire les baisses respectives des 2 paramètres.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A25 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.