Diabète type 1 et la polyendocrinopathie auto-immune type 1 - 10/04/12
Résumé |
Introduction |
La polyendocrinopathie auto-immune type 1 ou syndrome APECED (autoimmune polyendocrinopaty candidose ectodermal dystrophy) est une maladie génétique rare, liée à des mutations du gène AIRE (AutoImmune REgulator) qui se caractérise par la rareté du diabète type 1, retrouvé seulement dans 4 %.
Patients et méthodes |
Nous rapportons le cas d’une jeune fille âgée de 20 ans, adressée en consultation de diabétologie pour déséquilibre glycémique chronique (HbA1c=9 %) d’un diabète de type 1 évoluant depuis 8 ans (soit à l’âge de 12 ans), découvert à l’occasion d’une cétose diabétique.
Selon les critères diagnostic de NEUFELD, elle présente 2 critères majeurs et trois critères mineurs (candidose, hypoparathyroidie, vitiligo et thyroïdite auto-immune); avec la notion d’un diabète instable (hypoglycémies surtout) ayant nécessité la pompe à insuline.
Cas clinique |
Le diabète type 1 dans APCED est rare, sa prévalence varie entre 4 % (NEUFELD1981) et 12 % (AHONEN-Finlande 1990), il apparait le plus souvent entre 4 et 37 ans, notre patiente a eu le diabète à l’âge de 12 ans; Avec un délai d’apparition de 7 ans après la première manifestation de ce syndrome, pouvant expliquer en partie le déséquilibre glycémique à cette tranche d’âge.
Selon la littérature, les Ac anti-insulines à des taux très élevés pourraient être à l’origine d’hypoglycémies voire un diabète instable (ce qui est le cas chez notre patiente).
L’association de plusieurs pathologies endocriniennes auto-immunes peut être aussi la cause du Déséquilibre chez notre patiente.
En conséquence, l’ultime recours comme moyen thérapeutique dans notre cas était la pompe d’insuline.
Conclusion |
plus les premières manifestations de la maladie apparaissent tôt, plus les atteintes seront nombreuses.
Parmi les principales causes de décès directement liées au syndrome APCED: la céto-acidose diabétique.
Viennent se surajouter les complications dégénératives propres au diabète aggravant ainsi le pronostic vital du patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A116-A117 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.