O41 Modalités d’utilisation du liraglutide par des endocrinologues de l’île de France dans le traitement du diabète de type 2 et résultats à 6 et 12 mois - 10/04/12
Résumé |
Objectif |
Analyser l’utilisation du liraglutide par des spécialistes au cours de la première année suivant sa commercialisation.
Patients et méthodes |
Sept centres de diabétologie situés en Ile de France ont colligé les données de patients mis sous traitement par liraglutide et l’évolution du poids et de l’HbA1c à 6 et 12 mois.
Résultats |
250 patients ont été inclus. L’âge moyen à l’initiation du liraglutide est de 56,4+10 ans, le poids est de 99,7+18,5kg pour 166,4+12,5cm (IMC 36kg/m2). L’HbA1c initiale est de 8,5+1,5 % et l’ancienneté du diabète estimée à 9,2+7 ans. Dans cette population 26 % des malades étaient déjà traités par insuline, 14 % par de l’exenatide dont 4 % avec de l’insuline. À 6 mois, 18 % ont interrompu le traitement, 10 % pour des troubles digestifs initiaux les 8 % restant pour inefficacité. La baisse pondérale est en moyenne de 3kg (96,7+18,3) et la diminution de l’HbA1c est en moyenne de: 0,6 %. La mauvaise réponse au traitement a nécessité le recours à l’insuline chez 8 % des malades. Les malades non répondeurs étaient significativement plus âgés et plus minces que le reste de la population. Dans le groupe qui a poursuivi le traitement l’amélioration persiste après 1 an de suivi avec une diminution moyenne de l’HbA1c de 0,8 %.
Discussion |
Les résultats observés, moins favorables que dans les études LEAD, s’expliquent par l’utilisation du liraglutide chez des patients dont l’obésité est plus sévère et dont le diabète est plus difficile à équilibrer (25 % de patients déjà sous insuline). La tolérance est conforme aux études de phase 3 et la simplicité d’utilisation du liraglutide explique le nombre de switch d’analogues du GLP1
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 38 - N° S2
P. A10 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.