Surveillance des traitements anticoagulants : dérivés hépariniques et antivitamine K - 10/04/12
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Résumé |
Les anticoagulants sont des antithrombotiques à marge thérapeutique qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la prophylaxie et le traitement de la phase aiguë de la maladie thromboembolique veineuse ainsi que dans le traitement des pathologies thromboemboliques artérielles (syndromes coronariens aigus, fibrillation auriculaire). Les dérivés hépariniques, administrés par voie parentérale, comprennent l'héparine non fractionnée, les héparines de bas poids moléculaire, le danaparoïde sodique, tous d'origine naturelle, et le fondaparinux obtenu par synthèse chimique. Le respect des conditions préanalytiques (heures de prélèvements, etc.) est un préalable indispensable avant toute surveillance biologique et les résultats interprétés au cas par cas en fonction du traitement effectif reçu par le patient. Le traitement par héparine non fractionnée nécessite à dose « curative » une surveillance biologique étroite de tous les patients, de préférence en mesurant l'activité anti-Xa afin d'adapter individuellement les posologies. Les dérivés hépariniques de bas poids moléculaire (HBPM) et le fondaparinux ont un effet davantage prédictible. Néanmoins, étant donné leur élimination rénale prépondérante, seuls les patients à risque de surdosage et/ou d'accumulation (patients âgés de plus de 75 ans, patients insuffisants rénaux, patients de poids extrême) peuvent nécessiter une surveillance de l'activité anti-Xa. Le dépistage des thrombopénies induites par l'héparine dans certaines situations à risque doit également être une préoccupation du biologiste. Les antivitamines K (AVK), anticoagulants oraux, sont caractérisés par une grande variabilité de la réponse au traitement rendant nécessaire la surveillance de l'International normalized ratio (INR). L'utilisation d'algorithmes posologiques en début de traitement est recommandée et l'éducation thérapeutique du patient indispensable pour minimiser les risques de surdosage/sous-dosage et le risque hémorragique/thrombotique. L'arrivée des nouveaux anticoagulants oraux, anti-Xa directs (rivaroxaban, apixaban) et anti-IIa directs (dabigatran etexilate), sans nécessité de surveillance biologique pour l'instant, risque d'introduire un peu plus de confusion lors de la surveillance déjà complexe des « anciens » anticoagulants.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Héparine, HBPM, Danaparoïde, Fondaparinux, Antivitamine K, TCA, Activité anti-Xa, International normalized ratio
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