Consommation de boissons sucrées : relation avec la surcharge pondérale et l’obésité - 06/04/12
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Résumé |
En Amérique du Nord la mise en évidence de la progression parallèle de la prévalence de l’obésité et de la consommation de boissons sucrées a attiré l’attention des autorités de santé. En France, la consommation de boissons rafraîchissements sucrées n’a cessé de croître ces dernières décennies sans atteindre les proportions de l’Amérique du Nord. Les enquêtes épidémiologiques d’observation des habitudes alimentaires ne permettent pas de conclure définitivement à une relation consommation de boissons sucrées et la surcharge pondérale en population. Les essais d’intervention chez des sujets sains montrent que la consommation excessive de boissons sucrées pendant des périodes courtes (trois à 12 semaines) s’accompagne d’un gain de poids modeste mais néanmoins significatif (0,2kg/1000kJ). Les programmes d’éducation nutritionnelle en milieu scolaire visant à supprimer ou réduire des boissons sucrées produisent des résultats mitigés, probablement en raison de leur faible impact sur les habitudes de consommation. Cependant, certaines données suggèrent que les enfants les plus à risque (i.e. en surcharge pondérale et consommateurs habituels de boissons sucrées) bénéficient de l’intervention nutritionnelle. D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre les relations entre la consommation de boissons sucrées et la surcharge pondérale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The parallel progression in obesity prevalence and consumption of soft drinks in US has been a matter of concern for scientific authorities. In France, soft drinks consumption has been growing during past decades even if in lesser proportions than in North America. Due to multiple biases, observational epidemiology does not allow firm conclusions on a relationship between soft drinks consumption and overweight. Intervention studies in normal subjects show that excessive consumption of soft drinks during short periods of time (3 to 12weeks) are followed by modest but significant weight gain (0.2kg/1000kJ). Educational programs in primary school setting aimed at reducing soft drinks have limited impact, mostly due to their limited ability to change consumption habits. However some data are suggesting that children the more at risk (i.e. those who are overweight and regular soft drinks consumers) can benefit from nutritional intervention. Other studies are certainly needed for a better understanding of the relationships between soft drink consumption and overweight.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Boissons sucrées, Obésité, Poids, Enfants, Consommation alimentaire, Sucre, Saccharose, Fructose
Keywords : Beverages, Obesity, Weight, Children, Saccharose, Fructose, Food consumption, Sugar
Plan
Texte issu d’une conférence de l’auteur dans le cadre des JFN de Reims, décembre 2011. |
Vol 47 - N° 2
P. 66-71 - avril 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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