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La greffe intertibiofibulaire dans le traitement des pertes de substance osseuse diaphysaires du tibia - 30/03/12

Doi : 10.1016/j.rcot.2012.01.008 
F. Fitoussi a, , A.-C. Masquelet b, S. Rigal c, A. Poichotte d, T. Bauer e, A. Fabre f

la Société française de chirurgie orthopédique et traumatologiqueg

a Service de chirurgie orthopédique pédiatrique, hôpital Trousseau, 26, avenue du Dr-Arnold-Netter, 75012 Paris, France 
b Service de chirurgie orthopédique, hôpital Avicenne, AP–HP, 123 route de Stalingrad, 93009 Bobigny, France 
c Service de chirurgie orthopédique, HIA Percy, 101, avenue Henri-Barbusse, 92140 Clamart, France 
d Service de chirurgie orthopédique, centre hospitalier Loire-Vendée, boulevard Guérin, 85302 Challans, France 
e Service de chirurgie orthopédique, hôpital Ambroise-Paré, AP–HP, 9, avenue Charles-de-Gaulle, 92110 Boulogne-Billancourt, France 
f 106, rue de Général-Sarrail, 17100 Saintes, France 
g 56, rue Boissonade, 75014 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

L’objectif de ce travail était d’évaluer l’intérêt de la greffe inter-tibio-fibulaire (GITF) dans le traitement d’une perte de substance osseuse (PSO) diaphysaire tibiale d’origine traumatique.

Matériel et méthodes

Vingt-huit GITF ont été réalisées parmi 125 reconstructions tibiales pour PSO d’origine traumatique. Les dossiers ont été revus de façon rétrospective au cours d’une étude multicentrique. L’évaluation des résultats en matière de consolidation et de reprise d’appui a comparé les reconstructions du tibia avec et sans utilisation d’une GITF.

Résultats

Aucun échec de consolidation n’est survenu dans le groupe traité par GITF contre 14 (14 %) dans le groupe sans GITF. Les délais de consolidation depuis l’apport osseux ont été plus rapides dans le groupe associant une GITF d’emblée, dix mois en moyenne (trois à 20) contre 16,5 mois (trois à 63) pour le groupe sans GITF (p<0,05). La reprise de l’appui était également plus rapide dans le groupe associant une GITF avec une reprise d’appui totale après apport osseux de neuf mois (trois à 19) contre 15 mois (un à 34) pour le groupe sans GITF (p<0,05). La reprise du travail a été également plus rapide, 15 mois (quatre à 28) dans le groupe associant une GITF, contre 27 mois (de huit à 56) pour le groupe sans GITF (p<0,05).

Discussion

Cette étude confirme l’intérêt de l’utilisation d’une GITF lors du temps de consolidation d’une PSO tibiale. La GITF peut être utilisée de façon isolée pour les petites PSO inférieures à 4cm, ou en association à une autre technique de reconstruction tibiale. Cette association a permis dans la série d’assurer la consolidation chez tous les patients et de diminuer de façon significative les délais de reprise de l’appui et du travail.

Niveau de preuve

III : étude rétrospective cas contrôle.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Perte de substance osseuse, Reconstruction osseuse, Greffe osseuse, Consolidation, Greffe intertibiofibulaire


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus.


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