S'abonner

La maladie du sommeil, fin d’une épidémie ? - 24/03/12

Doi : 10.1016/j.neurol.2011.12.004 
S. Bisser , B. Courtioux
Inserm UMR 1094, neuroépidémiologie tropicale, CNRS FR 3503 GEIST, faculté de pharmacie, institut d’épidémiologie neurologique et de neurologie tropicale, université Limoges, 87025 Limoges, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 9
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

La maladie du sommeil ou trypanosomose humaine africaine est une maladie parasitaire confinée au continent africain, qui sévit dans la zone de répartition de son vecteur, la mouche tsé-tsé ou glossine. Deux formes parasitaires différentes peuvent être à l’origine de deux formes cliniques de la maladie : Trypanosoma brucei gambiense (T. b. g.) et T. b. rhodesiense. Les données épidémiologiques récentes et la mise en place d’une cartographie des foyers montrent actuellement une régression de la maladie, après une flambée au cours des cinquante dernières années. Mais toutes les zones ne sont pas sous contrôles et des résurgences dans les zones reculées où persiste la maladie sont toujours possibles. Des progrès récents liés à une meilleure connaissance génétique du parasite donnent l’espoir d’un contrôle de la maladie. En 2009, pour la première fois depuis 50ans, moins de 10 000 cas ont été déclarés par l’Organisation Mondiale de la santé. Les recherches cliniques récentes ont permis de réétudier les données cliniques et de lier leurs variabilités à des différences génétiques de l’homme et/ou du parasite. Le diagnostic parasitologique pourrait se simplifier avec la mise en place d’un diagnostic moléculaire de terrain et de tests unitaires rapides. Les avancées dans la connaissance des mécanismes d’invasion du parasite dans le système nerveux central et les screening de molécules inflammatoires produites permettent de proposer de nouveaux marqueurs de stade qui ne supprimeront pas pour autant la réalisation d’une ponction lombaire. Les choix thérapeutiques restent limités, mais il reste l’espoir de développer de nouveaux traitements per os dans un avenir proche.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Sleeping sickness or human African trypanosomiasis is a parasitic disease transmitted by tsetse flies and therefore confined to its habitat, the central part of the African continent. Two disease forms are linked to two different parasites: T. b. gambiense and T. b. rhodesiense. Actual epidemiological data and precise and dynamic mapping of foci are in favor of a real decrease of the disease. Not all areas are under control and resurgence can still not be avoided from the remote areas where the disease is endemic. However, recent advances in knowledge in parasite genetics are giving hope of control. In 2009, for the first time since 50 years, less than 10,000 cases were declared to the World Health Organization. Clinical trials allowed revising some clinical concepts and linking them with parasite genetics: both disease forms can show variations from asymptomatic, chronic to acute and are linked to genetic differences in the host or the parasite. Parasitological diagnosis may be facilitated by the introduction of individual rapid tests and PCR-based field tests. Knowledge in mechanisms of brain invasion and screenings of inflammatory molecules allow new marker combinations for staging but they do not avoid lumbar puncture. Therapeutic options remain limited but there is hope to develop a new drug orally available in a near future.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Trypanosomose humaine africaine, Épidémiologie, Diagnostic, Barrière hématoencéphalique, Système nerveux central

Keywords : Human African trypanosomiasis, Epidemiology, Diagnosis, Blood brain barrier, Central nervous system


Plan


© 2012  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 168 - N° 3

P. 230-238 - mars 2012 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Épilepsie au Laos : le difficile parcours d’un antiépileptique de première ligne contribue à la forte carence de traitement
  • P. Chivorakoun, A. Harimanana, S. Clavel, S. Jousseaume, H. Barennes
| Article suivant Article suivant
  • Cerebral malaria: What is known and what is on research
  • F. Gay, S. Zougbédé, N. N’Dilimabaka, A. Rebollo, D. Mazier, A. Moreno

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.