Paludisme d'importation à P. falciparum - 23/03/12
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En France, plus de 25 % des cas de fièvre au retour de zone tropicale sont liés au paludisme, principalement à Plasmodium falciparum. Les variables cliniques associées au diagnostic de paludisme sont l'âge supérieur à 30ans, le sexe masculin, les sujets originaires de zones endémiques, la notion de séjour en Afrique subsaharienne, une prophylaxie insuffisante ou mal conduite, la notion de fièvre, de frissons, l'absence de diarrhée, des leucocytes normaux, une thrombocytopénie, et l'élévation de la déshydrogénase lactique et de la bilirubine. Cependant, seuls ou associés, ces éléments ont une sensibilité et une spécificité insuffisantes pour le diagnostic de paludisme. Le diagnostic de paludisme doit être suspecté chez tous les patients après un séjour en zone d'endémie. La réalisation d'un examen parasitologique sanguin est indispensable, à savoir un examen microscopique. La prise en charge optimale de ces patients nécessite un diagnostic rapide et la mise en route d'un traitement antipaludique adapté. L'accroissement de la résistance du P. falciparum aux antipaludiques détermine des nouvelles stratégies de cette urgence thérapeutique qui reposent essentiellement sur des associations (atovaquone plus proguanil ou artéméther plus luméfantrine) par voie orale pour les formes sans signe de gravité, et l'artésunate ou la quinine par voie intraveineuse pour les formes avec des signes de gravité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Paludisme, Plasmodium falciparum, Artéméther/luméfantrine, Quinine
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