Valeur diagnostique des signes échographiques indirects au cours des appendicites aiguës de l’adulte - 16/03/12
Résumé |
Objectif |
Évaluer la valeur diagnostic des signes échographiques « indirects » au cours de l’appendicite aiguë.
Patients et méthode |
Notre étude rétrospective a duré cinq ans, de mai 2005 à avril 2010. Elle a concerné 620 cas d’appendicectomie réalisés après une échographie préalable de la fosse iliaque droite (FID). Dans 448 cas, l’appendice était individualisé et inflammatoire à l’échographie. L’échographie avait conclu à la « présence de signes indirects d’inflammation appendiculaire sans visualisation de l’appendice » dans 160 cas. Dans 12 cas, l’appendice n’était pas visualisé et il n’y avait aucun signe indirect à l’échographie. Ces signes indirects étaient l’hypertrophie de la graisse péritonéale (HGP), la douleur provoquée à l’exploration appuyée de la FID (DP) et l’hypocinésie localisée des anses digestives (HLA). Nous avons confronté les résultats retrouvés à l’échographie avec les comptes rendus opératoires et anatomo-pathologiques.
Résultats |
La valeur prédictive positive des signes indirects d’appendicite à l’échographie était de 95,8 % pour l’association des trois signes indirects, de 87,5 % pour l’association de la DP et de l’HGP, de 45,8 % pour l’association de la DP et de l’HLA et 25 % en cas de présence de DP. La valeur prédictive négative des signes indirects d’appendicite à l’échographie est de 57,2 % pour l’association des trois signes, de 65,9 % pour l’association DP+HGP et de 60,7 % pour l’association DP+HLA et de 83,3 % pour la DP. La sensibilité des signes indirects est de 83,9 % pour l’association des trois signes, de 31,8 % pour l’association de la DP et de l’HGP, de 50 % pour l’association de la DP et de l’HLA et de 50 % en cas de DP. La spécificité des signes indirects est de 85,7 % pour l’association des trois signes, de 96,7 % pour l’association de la DP et de l’HGP, de 56,7 % pour l’association de la DP et de l’HLA et de 62,5 % en cas de DP.
Conclusion |
Lorsque la tomodensitométrie ne peut être réalisée et que l’appendice n’est pas visualisé à l’échographie, les signes indirects échographiques doivent être recherchés de façon systématique surtout dans les populations à forte prévalence d’appendicite.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Appendicite, Échographie abdominale, Douleur abdominale, Urgences abdominales de l’adulte
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 93 - N° 3
P. 204-209 - mars 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.