La toxine botulique dans le traitement des contractures cervicales post-radiochirurgicales des cancers ORL : une approche novatrice - 13/03/12
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Résumé |
Les douleurs cervicales sont présentes chez un tiers des patients après traitement d’un cancer des voies aéro-digestives supérieures. Elles sont secondaires à la radiothérapie ou à la chirurgie. Les cervicalgies ressenties sont invalidantes et les contractures musculaires limitent la mobilité cervicale. La toxine botulique de type A, par son action antalgique et myorelaxante, est susceptible d’améliorer la qualité de vie des patients. Nous rapportons notre expérience de l’utilisation de cette toxine dans le traitement des contractures cervicales post-radiochirurgicales.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude pilote, monocentrique de janvier 2007 à juillet 2008 respectant les principes d’Helsinki. Tous les patients, en rémission complète d’un cancer ORL, qui souffraient de contractures cervicales post-radiochirurgicales avec une limitation de mobilité ont été inclus. La douleur et la gêne fonctionnelle ont été évaluées à l’aide d’une échelle d’incapacité cervicale avant injection et un mois après. La durée de l’efficacité a été notée. L’apparition de complications locales au point d’injection ou liées à la diffusion du produit a été recherchée.
Résultats |
Neuf patients consécutifs ont été inclus, six hommes et trois femmes d’âge moyen 61ans (52 à 73). Le muscle sterno-cléido-mastoïden a été injecté chez six patients et le pédicule musculaire d’un lambeau de grand pectoral chez trois patients. Le score moyen d’incapacité cervicale a diminué significativement de 33 à 23 (p=0,01). Aucune complication n’a été rapportée. L’efficacité est apparue en moyenne en six jours. L’effet antalgique et myorelaxant a été de 19jours en moyenne.
Conclusion |
L’injection de toxine botulique dans les contractures cervicales post-radiochirurgicales est un geste simple et facile, susceptible d’améliorer la mobilité cervicale et de diminuer les cervicalgies des patients traités pour cancer ORL. Une étude prospective de phase 2 visant à mettre en évidence les sites d’injection et les doses de toxine à utiliser sera utile pour conforter ces données préliminaires.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fibrose, Radiothérapie, Douleur, Dystonie cervicale, Séquelles de cancer
Plan
Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 129 - N° 1
P. 10-15 - février 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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