Le but de cette étude était d’évaluer l’impact de l’esthétique dentaire sur le bien-être psychosocial de jeunes adultes au sein d’une communauté universitaire.

Les participants constituaient un échantillond’étudiants en première année d’université ayant rempli : le QIPED, un questionnaire sur l’impact psychosocial de l’esthétique dentaire ; l’OHRQoL, un index de la qualité de vie relative à la santé (QdVrS) buccodentaire et l’EPO, une échelle mesurant la perception de l’occlusion par le sujet. L’esthétique dentaire perçue par le sujet lui-même et par un observateur externe a été déterminée à l’aide de l’Échelle des composantes esthétiques (CE) de l’Index du besoin en traitement orthodontique (IOTN) et une variante de l’Index de l’esthétique dentaire (IED). Les résultats ont été analysés à l’aide de tests non paramétriques (Kruskall Wallis). La significativité statistique a été fixée à p<0,05.

Les participants avec des degrés variables d’esthétique agréable selon les CE de l’IOTN et l’EPO ont montré des différences de bien-être statistiquement significatives en fonction des scores de la sous-échelle PIDAQ (p<0,05), la sous-échelle confiance en soi dentaire affichant la différence la plus importante.

Les participants avec des degrés variables de sensibilité esthétique déterminés soit par le sujet lui-même soit par l’examinateur en fonction des CE de l’IOTN et de L’EPO ont démontré des différences statistiquement significatives en termes de bien-être au vu des scores de la sous-échelle du QIPED (p<0,05), la différence la plus forte ayant été relevée par la sous-échelle de confiance en soi dentaire. Aucune différence significative n’a été observée entre les groupes de l’IED modifié.

Grâce au QIPED, des différences de qualité de vie ont pu être identifiées chez des sujets avec des degrés variables de sensibilité esthétique dentaire ainsi que des niveaux différents de besoin de traitement. L’impact le plus significatif d’une déficience esthétique portait sur la confiance en soi dentaire.