Ostéoporoses : généralités, stratégie diagnostique - 22/02/12
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Résumé |
L'ostéoporose est définie comme une affection diffuse du squelette, caractérisée par une masse osseuse basse et des altérations microarchitecturales du tissu osseux, conduisant à une augmentation de la fragilité osseuse et à un risque accru de fractures. Les fractures vertébrales, fémorales, humérales et celles du bassin, complications les plus graves de cette maladie osseuse, sont associées avec une augmentation de la morbidité, du nombre des hospitalisations et de la mortalité à court et moyen termes dans les deux sexes. On admet actuellement que 50 % des femmes et 20 % des hommes de plus de 50ans présenteront avant la fin de leur vie au moins une fracture ostéoporotique. La découverte d'une ostéoporose, qu'elle soit diagnostiquée devant une densité osseuse basse ou devant une première fracture, oblige à une enquête diagnostique dont les trois objectifs sont de vérifier l'absence d'une autre pathologie osseuse pouvant simuler une ostéoporose (en particulier le myélome) ; de rechercher une ostéoporose secondaire à une endocrinopathie ou à une maladie générale ; de prendre en compte l'ensemble des facteurs de risque de fracture en particulier ceux qui sont modifiables ou améliorables (tabac, alcool, maladie inflammatoire, corticothérapie, thérapeutiques anti-estrogénique ou anti-androgénique, dénutrition, carence en vitamine D, consommation de psychotropes responsables de chutes). À partir de 70ans, la recherche d'un handicap neurosensoriel, hautement associé au risque de fracture de l'extrémité supérieure du fémur, est indispensable afin de l'inclure dans l'évaluation du risque et dans le programme thérapeutique. Au-delà de cette phase diagnostique initiale, l'évaluation de la gravité de la maladie, socle du choix thérapeutique, doit prendre en compte l'âge élevé du patient, le nombre et la gravité des fractures vertébrales visibles sur les radiographies, le nombre et les circonstances de survenue des fractures périphériques, l'importance de la diminution de la densité osseuse et de nouveau la présence ou non de chutes répétées liées à un handicap neurosensoriel.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ostéoporose, Fracture vertébrale, Fracture de l'extrémité supérieure du fémur, Handicap neurosensoriel, Endocrinopathie, Corticothérapie
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