Cell-derived microvesicles and antitumoral multidrug resistance - 10/02/12
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Abstract |
Antitumoral chemotherapeutic treatments are often impaired by innate or acquired multidrug resistance (MDR). After four decades of MDR research, having underlined its complexity, new knowledge about the mechanisms of tumor resistance to antineoplastic drugs is a prerequisite for improving chemotherapy. Following our observations with a non-pathogenic eukaryotic microorganism, Dictyostelium discoideum, I suggest that MDR in tumor cells might be the consequence of a detoxification mechanism, mediated by cell-derived microvesicles. Recently published observations with tumoral human cells support this hypothesis. First, these cell-derived vesicles might impair chemotherapeutic efficiency of many structurally-different antineoplastic agents by preventing them to reach their intracellular target, followed by their expulsion outside the tumor cells, as observed for Dictyostelium cells. Secondly, besides their newly recognized function of intercellular communication, the cell-derived vesicles might also act as intercellular transporters of multidrug resistance proteins. Experiments are suggested for checking the hypothesis of cell-derived vesicles mediating multidrug resistance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’échec de la chimiothérapie antitumorale est souvent la conséquence d’une résistance multidrogue (MDR) innée ou acquise. Après quarante ans de recherche, la complexité de cette résistance est un fait avéré. Mieux élucider les mécanismes de résistance tumorale aux agents antitumoraux demeure donc une exigence pour améliorer l’efficacité de la chimiothérapie. D’après nos observations sur un microorganisme eucaryote non pathogène, Dictyostelium discoideum, je suggère que la résistance multidrogue des cellules tumorales pourrait résulter d’un mécanisme de détoxification cellulaire médié par des microvésicules externalisées par les cellules. Cette hypothèse est confortée par la publication d’observations récentes sur des cellules tumorales. Ces microvésicules pourraient affecter l’efficacité de la chimiothérapie en empêchant les médicaments antitumoraux d’atteindre leur cible intracellulaire. Elles pourraient également jouer un rôle actif de transporteurs intercellulaires des protéines de résistance multidrogue et propager ainsi cette capacité de résistance. Des expériences sont suggérées pour tester l’hypothèse d’une résistance multidrogue médiée par des microvésicules.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Microvesicles, Cancer, Multidrug resistance, Hoechst 33342, Dictyostelium discoideum
Mots clés : Microvésicules, Cancer, Résistance multidrogue, Hoechst 33342, Dictyostelium discoideum
Plan
Vol 335 - N° 2
P. 103-106 - février 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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