Failure to increase postprandial blood flow in subcutaneous adipose tissue is associated with tissue resistance to adrenergic stimulation - 09/02/12
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Abstract |
Aims |
Adequate adipose tissue blood flow (ATBF) is essential for its metabolic and endocrine functions. From a metabolic point of view, sufficient increases in ATBF after meals permits full storage of excess energy into fat, thus protecting other tissues against the toxic effects of fatty acids and glucose spillover. It was previously shown that postprandial increases in ATBF are blunted in obese and insulin-resistant subjects, and that much of the postprandial ATBF response is the result of β-adrenergic activation. Examination of previously recorded data on postprandial ATBF responses revealed an underlying heterogeneity, with postprandial ATBF being largely unresponsive to food stimuli in a substantial proportion of normal weight healthy people (low responders). Our study tests the hypothesis that this unresponsive pattern is due to resistance to β-adrenergic stimulation in adipose tissue.
Methods |
Five responders and five low responders were selected from a previously studied cohort and matched for BMI (20.5±0.7 vs 22±1kg/m2, respectively), gender (male/female: 2/3) and age (30±3 vs 37±6 years). Subcutaneous adipose tissue microinfusions of stepwise increasing doses of isoproterenol were performed with concomitant monitoring of blood flow, using the 133Xenon washout technique.
Results |
Although BMI was similar between responders and low responders, there were significant differences in fat mass (9.9±1.6 vs 14.4±1.6kg; P<0.05) and four-point skinfold thickness (33±4 vs 52±16mm; P<0.05). Lack of ATBF response to oral glucose was confirmed in the low responder group. In responders, ATBF was higher at baseline (5.4±1 vs 3.4±1mL/min/100g of tissue) and responded more distinctly to increasing isoproterenol doses (10−8M: 7.6±1.4 vs 4.9±1; 10−6M: 12.5±1.7 vs 7.5±1.6; and 10−4M: 20 ±1.7 vs 9±0.9mL/min/100g of tissue).
Conclusion |
These data suggest that the lack of glucose-stimulated ATBF is associated with resistance to sympathetic activation in adipose tissue.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Un flot sanguin adéquat dans le tissu adipeux est indispensable pour que ce tissu puisse accomplir ses fonctions métaboliques et endocrines. Du point de vue métabolique, une hausse suffisante de ce flot après un repas rend possible le stockage de l’excès d’énergie. Par conséquent, un bon contrôle du flot sanguin du tissu adipeux participe à l’effet protecteur du tissu adipeux vis-à-vis des effets toxiques de l’excès d’acides gras et de glucose. Nous avons montré que l’augmentation postprandiale du flot sanguin dans le tissu adipeux était très diminuée chez les sujets obèses et résistants à l’insuline et que cette réponse postprandiale résultait principalement de l’activation du système β-adrénergique. En révisant nos données, nous avons noté une grande hétérogénéité des réponses. Pour un bon nombre d’individus sains de poids normal, les non-répondeurs, le flot sanguin du tissu adipeux répondait très peu aux stimuli nutritionnels. La présente étude avait pour but de déterminer si cette absence de réponse était due à une résistance du tissu adipeux à la stimulation β-adrénergique.
Méthodes |
Cinq répondeurs et cinq non-répondeurs ont été sélectionnés à partir des études antérieures et appariés pour l’IMC (20,5±0,7 vs 22±1kg/m2), le sexe (m/f : 2/3) et l’âge (30±3 vs 37±6ans). De l’isoprotérénol à doses progressivement croissantes a été microinfusé dans le tissu adipeux sous-cutané alors qu’au même endroit le flot sanguin était mesuré en continu selon la technique appelée 133Xenon washout.
Résultats |
L’IMC était similaire dans les deux groupes, mais la masse adipeuse (9,9±1,6 vs 14,4±1,6kg, P<0,05) et le pli cutané (33±4 vs 52±16mm, P<0,05) étaient plus élevés chez les non-répondeurs. L’absence de réponse du flot sanguin du tissu adipeux à l’ingestion de glucose a été confirmée chez les non-répondeurs. Chez les répondeurs, le flot sanguin du tissu adipeux de base était plus élevé (5,4±1 vs 3,4±1mL/min par 100g de tissu) et répondait à l’augmentation des doses de l’isoprotérénol (10−8M : 7,6±1,4 vs 4,9±1, 10−6M : 12,5±1,7 vs 7,5±1,6 et 10−4M : 20±1,7 vs 9±0,9mL/min par 100g de tissu).
Conclusion |
Ces données suggèrent que l’absence de réponse du flot sanguin du tissu adipeux après ingestion de glucose est associée à une résistance du tissu adipeux à l’activation sympathique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Sympathetic nervous system, Adipose tissue, Blood flow, Insulin resistance, MONW
Mots clés : Système nerveux sympathique, Flot sanguin, Tissu adipeux, Résistance à l’insuline, MONW
Plan
Vol 38 - N° 1
P. 27-33 - février 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.