Needlestick injuries in European nurses in diabetes - 03/02/12
Abstract |
Aim |
With the June 2010 publication of EU Council Directive 2010/32/EU scrutiny is now being focused on the safety and protection of diabetes nurses.
Methods |
We used a questionnaire to study the frequency and risks of Needlestick Injuries (NSI) associated with diabetic injections in European hospitals. 634 nurses participated from 13 western European countries and Russia.
Results |
When patients with diabetes who self-inject at home are hospitalized injections are given always by the staff in 31% of cases, by the patients themselves where possible in 33%, initially by staff, then the patient takes over in 12% and both staff and patient throughout the stay in 21%. 86% of nurses said their hospitals had a written policy on the prevention of NSI but, where it was available, only 56% were familiar with it. 67% of the nurses had not attended any training on the prevention of NSI and only 13% had attended one in the last year. 7.1% of nurses report recapping needles and 5.9% report storing unprotected needles temporarily on a tray, trolley or cart. 32% of nurses report suffering a NSI while giving a diabetic injection at some point in the past. 29.5% of NSI occurred while recapping a used needle. 57% of nurses unscrew pen needles using their own fingers. In 80% cases the source patient’s identity was known and the sharp item was “contaminated” (known previous percutaneous exposure to patient) in almost half the cases (43%). NSIs were reported to the proper authorities in only 2/3 of cases.
Conclusion |
Our study shows that frequent NSI occur in European nurses treating people with diabetes in hospital settings. These injuries are a source of possible infection despite the small size of diabetes needles. The introduction of safety-engineered medical devices has been shown to reduce the risk of injury. A new European Directive that has now come into force specifically stipulates that wherever there is risk of sharps injury, the user and all healthcare workers must be protected by adequate safety precautions, including the use of “medical devices incorporating safety-engineered protection mechanisms”.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Piqûres accidentelles chez des infirmières hospitalières en Europe lors d’injections aux patients atteints de diabète
But |
Avec la publication en Juin 2010 de la Directive 2010/32/UE l’attention s’est tournée vers la sécurité et la protection des infirmières s’occupant de patients diabétiques.
Méthodes |
Nous avons utilisé un questionnaire pour étudier la fréquence et les risques de piqûres associés à des injections pour le traitement du diabète dans des hôpitaux européens. 634 infirmières de 13 pays d’Europe occidentale et de Russie ont participé à cette étude.
Résultats |
Lorsque les patients atteints de diabète qui s’auto-injectent à domicile sont hospitalisés, les injections sont réalisées par le personnel hospitalier exclusivement dans 31% des cas, par les patients eux-mêmes dans 33% des cas, initialement par le personnel puis par le patient dans 12% des cas et par le personnel et les patients tout au long du séjour dans 21% des cas. 86% des infirmières ont déclaré que leur hôpital avait des recommandations écrites sur la prévention des piqures accidentelles, mais seules 56% étaient familiarisées avec ces recommandations. 67% des infirmières n’avaient pas assisté à une formation sur la prévention des piqûres accidentelles et seules 13% avaient assisté à une formation au cours de l’année précédente. 7,1% des infirmières déclaraient pratiquer le recapuchonnage et 5,9% déposaient temporairement des aiguilles utilisées sur un chariot ou un plateau. 32% des infirmières déclaraient avoir subi une piqure accidentelle en donnant une injection pour le traitement du diabète à un moment donné dans le passé. 29,5% des piqûres accidentelles se sont produites lors du recapuchonnage d’une aiguille usagée. 57% des infirmières dévissaient les aiguilles du stylo avec les doigts. Dans 80% des cas, l’identité du patient source était connue et l’objet piquant avait été « contaminé » (exposition préalable au patient par voie percutanée) dans près de la moitié des cas (43%). Les piqûres accidentelles ont été signalées aux autorités dans seulement 2/3 des cas.
Conclusion |
Notre étude montre que les piqures accidentelles sont fréquentes chez les infirmières européennes qui soignent les diabétiques en milieu hospitalier. Ces blessures sont une source potentielle d’infection, malgré la petite taille des aiguilles à stylo. L’introduction de dispositifs de sécurité réduit le risque de blessure. Une nouvelle directive européenne, maintenant entrée en vigueur, stipule expressément que partout où il y a risque de blessure, l’utilisateur et tous les employés impliqués doivent être protégés par des précautions adéquates, y compris l’utilisation de « dispositifs médicaux incorporant des mécanismes de sécurité ».
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Insulin injection, Fingerstick injury, Muco-cutaneous exposure, Bloodborne pathogens, Health care worker safety, EU directive, Hepatitis B, Hepatitis C, HIV, Revue
Mots clés : Injection d’insuline, Blessure par objet tranchant, Exposition muco-cutanée, Agents pathogènes transmissibles par le sang, Sécurité des professionnels de santé, Directive européenne, Hépatite B, Hépatite C, VIH, Revue générale
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Vol 38 - N° S1
P. S9-S14 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.