This essay recounts a controversy between a pioneer electrophysiologist, Emil du Bois-Reymond (1818-1896), and his student, Ludimar Hermann (1838-1914). Du Bois-Reymond proposed a molecular explanation for the slight electrical currents that he detected in frog muscles and nerves. Hermann argued that du Bois-Reymondʼs resting currents' were an artifact of injury to living tissue. He contested du Bois-Reymondʼs molecular model, explaining his teacherʼs observations as electricity produced by chemical decomposition. History has painted Hermann as the wrong party in this dispute. I seek to set the record straight. To cite this article: G. Finkelstein, C. R. Biologies 329 (2006).

Cet essai rappelle une controverse entre un pionnier de lʼélectrophysiologie, Emil du Bois-Reymond (1818-1896), et son élève, Ludimar Hermann (1838-1914). Du Bois-Reymond proposa une explication moléculaire des faibles courants détectés dans les muscles et les nerfs de la grenouille. Hermann argumenta que les « courants de repos » de du Bois-Reymond représentaient des artefacts dus à la lésion du tissu vivant. Il contesta le modèle moléculaire de du Bois-Reymond en expliquant les observations de son maître par une électricité produite par décomposition chimique. Dans cette querelle, lʼHistoire a dépeint Hermann comme partisan de la mauvaise cause. Mon souhait est de rectifier cet épisode. Pour citer cet article : G. Finkelstein, C. R. Biologies 329 (2006).