Since his first years at Turin until the last years of his life at Padua, Vincenzo Malacarne devoted most of his time to the examination of the structures and the various parts of which the cerebellum and the human brain are composed. He is rightly considered as one of the first to have correctly described the anatomy of the cerebellum, as well in the field of human anatomy and comparative anatomy. However, his work cannot be reduced to these studies. He worked out a cerebral physiology, with organic and intellectual phenomena in mind, established on an anatomopsychic parallelism. This parallelism is itself founded on a rational and mathematical criterion: the number of lamellae contained in the cerebellum. A letter written by him in 1792 and addressed to Abbot Denina was recently found by the present author in November 2005 at the Academy of Sciences of Turin. Malacarne exposed his project of studying the animal electricity put forward by Galvani within the cerebral organ. May it be that Malacarne had in mind the physiology of his time while trying to record an electric activity within the brain? To cite this article: C. Cherici, C. R. Biologies 329 (2006).

Depuis ses premières années à Turin aux dernières années de sa vie à Padoue, Vincenzo Malacarne se consacra à lʼexamen des structures des différentes parties dont sont composés le cervelet et le cerveau humain. Il est considéré, à raison, comme lʼun des premiers à avoir correctement décrit lʼanatomie du cervelet, tant dans le champ de lʼanatomie humaine que dans celui de lʼanatomie comparée. Pourtant, on ne peut réduire ses travaux à ces études, car il élabore une physiologie cérébrale tenant compte parallèlement des phénomènes organiques et intellectuels, fondée sur un parallélisme anatomopsychique. Ce dernier est lui-même fondé sur un critère rationnel et mathématique : le nombre de lamelles contenues dans le cervelet. Une lettre de 1792 adressée à lʼabbé Denina, écrite par Malacarne, a été retrouvée par lʼauteur en novembre 2005 à lʼAcadémie des sciences de Turin. Il y expose un projet relatif à la recherche, au sein de lʼorgane cérébral, de lʼélectricité animale mise en exergue par Galvani. Se peut-il quʼil se soit penché sur la physiologie de son époque en essayant dʼenregistrer une activité électrique au sein du cerveau ? Pour citer cet article : C. Cherici, C. R. Biologies 329 (2006).