Le coloscanner : pourquoi ? Pour qui ? Comment ? - 23/01/12
Société d’imagerie abdominale et digestive (Siad)1
Résumé |
Si la coloscopie optique reste l’examen de référence des pathologies coliques, l’exploration radiologique du côlon est actuellement réalisée en tomodensitométrie. L’analyse de côlon est optimisée par sa distension qui permet de « déplisser » la paroi intestinale, facilitant alors son analyse à la recherche d’anomalies de la muqueuse, de l’ensemble de la paroi et du calibre de la lumière digestive. Cette distension peut être réalisée par de l’eau ou du gaz (CO2) selon les lésions suspectées. Le coloscanner à l’eau associe une réplétion hydrique de la lumière colique et une injection intraveineuse de produit de contraste. Il est indiqué pour la recherche d’un cancer colique suspecté cliniquement ou en cas de découverte initiale de métastases hépatiques, et pour le bilan d’extension d’une tumeur colique. Cette technique ne nécessite peu ou pas de préparation de propreté colique, peut être réalisée sans matériel particulier et son apprentissage est rapide. Le coloscanner au gaz ou coloscopie virtuelle est réalisé avec une distension du côlon par du CO2 et sans injection intraveineuse de produit de contraste. Son but est la détection des polypes dans le cadre d’un dépistage de lésions précancéreuses. Cette technique nécessite une préparation de propreté colique, un travail de lecture sur une console dédiée et une formation spécifique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Polypes coliques, Cancer colique, Coloscanner à l’eau, Coloscopie virtuelle
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Diagnostic and Interventional Imaging, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 93 - N° 1
P. 3-10 - janvier 2012 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.