Conduite à tenir devant un traumatisme du rachis - 01/01/01
Jean-Yves Lazennec : Maître de conférences des Universités, praticien hospitalier
Gérard Saillant : Chef de service
Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, service de chirurgie orthopédique, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris France
Résumé |
Les circonstances étiologiques des traumatismes du rachis sont peu spécifiques. Dans certains cas (sport, plongée en eau peu profonde, traumatisme direct), la lésion rachidienne est isolée et constitue d'emblée le seul point d'appel mais le plus souvent (accident de la route, chute de lieu élevé), des lésions associées peuvent masquer l'atteinte de la colonne vertébrale.
Les traumatismes du rachis posent schématiquement trois problèmes principaux.
Sur les lieux de l'accident, il faut savoir évoquer une lésion rachidienne, rechercher un traumatisme médullaire associé sur les données cliniques et en apprécier les conséquences hémodynamiques et respiratoires.
Un traumatisme médullaire est une lésion extensive dans les premières heures : une lésion initiale incomplète et réversible peut devenir, en l'absence de traitement adapté, complète et définitive. Il est donc essentiel d'entreprendre sans délai un traitement médical spécifique et de transporter le patient bien immobilisé vers un centre spécialisé.
Le troisième problème est de déterminer l'instabilité potentielle d'une lésion rachidienne par des examens complémentaires pour guider les indications thérapeutiques et prévenir des complications neurologiques secondaires.
Plan
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à ce traité ?