Epidemiology of rosacea: updated data - 17/12/11
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The epidemiological data on rosacea remain fragmentary and the methodological quality debatable. Rosacea affects mainly adults around the age of 30 years and classically predominates in females. Recent Estonian and Irish studies suggest that the female predominance may not be as high as previously believed. However, prevalence does increase with age. The prevalence statistics published in Europe and the United States are highly variable, ranging from less than 1% to more than 20% of the adult population; actually, the methods used and the populations studied vary greatly from one study to another; consequently, they cannot be compared. A family history of the disease is a risk factor, as is the very light skin phototype (Celtic skin type). Alcohol and coffee, classically blamed, are not risk factors; however, tobacco may have a protective effect. New studies are undoubtedly necessary: they should use the diagnostic and severity criteria established in 2002 and 2004. Rosacea has a strong impact on quality of life and can be associated with depressive symptoms. A specific quality-of-life scale, the RosaQol, has been established and validated in the United States, by the same group that elaborated the Skindex scale. Translations of this scale into French, Italian, German, and Spanish have been validated, which may allow future intercultural comparisons.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les données épidémiologiques sur la rosacée restent encore parcellaires et de qualité méthodologique discutable. La rosacée touche principalement des adultes après l’âge de 30 ans et prédomine classiquement chez la femme. Des études récentes estoniennes et irlandaises suggèrent que la prédominance féminine n’est peut-être pas aussi importante qu’on le croyait. La prévalence augmente en tout cas avec l’âge. Les chiffres de prévalence publiés en Europe et aux États-Unis sont très variables, allant de moins de 1% à plus de 20% de la population adulte. En fait, les méthodes utilisées et les populations étudiées varient beaucoup d’une étude à l’autre, ce qui ne permet pas de les comparer.
L’existence d’antécédents familiaux est un facteur de risque, de même que le phototype clair (« malédiction des Celtes »). L’alcool et le café classiquement incriminés ne sont pas des facteurs de risqué ; le tabac pourrait au contraire avoir un effet « protecteur ». De nouveaux travaux sont sans aucun doute necessaries : ils devront alors utiliser les critères de diagnostic et de sévérité établis en 2002 et 2004.
La rosacée a un fort impact sur la qualité de vie et peut s’associer à des symptômes dépressifs. Une échelle de qualité de vie spécifique, RosaQol a été construite et validée aux États-Unis, par le même groupe qui a élaboré l’échelle Skindex. Des traductions de cette échelle en français, italien, allemand et espagnol ont été validées ce qui pourrait permettre à l’avenir des comparaisons interculturelles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Rosacea, Epidemiology, Prevalence, Quality of life, Phototype
Mots clés : Rosacée, Épidémiologie, Prévalence, Qualité de vie, Phototype
Plan
Vol 138 - N° S3
P. S179-S183 - novembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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