Quel matériel biologique et comment ? - 16/12/11
Résumé |
L’émergence d’un nombre croissant d’examens à réaliser à partir d’échantillons biologiques en oncologie thoracique pose la question de définir une stratégie pour une gestion optimale des prélèvements tissulaires et cellulaires. On assiste en effet à une « miniaturisation » des échantillons biologiques mis à la disposition du pathologiste afin d’assurer non seulement le diagnostic, mais aussi pour définir le pronostic et prédire une réponse à une thérapie ciblée. Il faut donc repenser aujourd’hui à la façon de gérer ces échantillons au laboratoire et mutualiser les compétences et les expertises. Si l’examen morphologique doit dans tous les cas être la pierre angulaire du diagnostic, le nombre d’examens immuno-histochimiques et d’hybridation in situ à réaliser doit être d’emblée évalué sur des biopsies (ou parfois sur des cytologies) dont le matériel peut vite être « épuisé ». Il faut aussi laisser une large place à la détection de mutations de plus en plus nombreuses à rechercher et qui se fait à partir de l’extraction d’un ADN de qualité. Reste à réfléchir sur l’intégration d’autres approches biopathologiques nouvelles, comme la mise en évidence de biomarqueurs périphériques obtenus à partir du sang, notamment la détection des cellules tumorales circulantes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The increase number of methods to be perform from various biospecimens in thoracic oncology field raises the following question: How to set up a new strategy for the best handling of tissular and cellular samples. The diagnosis, but also the prognosis and the theragnosis of lung cancer have to be made by the pathologist from biological samples of smaller and smaller size. In this regard, the management of those specimens have to be think in a new way in the pathology laboratory, according to different expertises. Even though the morphological evaluation must be in all cases the key for the diagnosis, the number of immunohistochemical and in situ hybridization studies to be performed has to be evaluated in the same time, since the material could be rare. Moreover, it is necessary to think in parallel about the search of an increased number of mutations, in particular from DNA of quality. Finally, the integration of new biopathology approaches, such as the detection of peripheral biomarkers obtained from blood samples, as the detection of circulating tumour cells, should be also evaluated soon.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Biopsie, Cytologie, Biomarqueur, Cellule tumorale circulante, Oncologie thoracique
Keywords : Biopsy, Cytology, Biomarker, Circulating tumour cell, Thoracic oncology
Plan
Vol 3 - N° 4
P. 419-422 - septembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.