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Durée optimale du traitement anticoagulant au décours d’une maladie veineuse thrombo-embolique - 16/12/11

Doi : 10.1016/S0398-0499(11)70005-1 
E. Noel Savina, F. Couturaud
EA 3878 (GETBO), IFR 148, CIC INSERM 0502, Département de Médecine interne et Pneumologie, CHU La Cavale Blanche, 29609 Brest cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La détermination de la durée optimale de traitement anticoagulant de la maladie veineuse thromboembolique (MVTE) est dominée par l’analyse du risque de récidive observé après arrêt du traitement et du risque de complications hémorragiques lié à la poursuite du traitement. Parmi les facteurs prédictifs de ces deux risques, les variables cliniques se révèlent déterminantes, tandis que les informations obtenues à partir des tests biologiques ou morphologiques apparaissent marginales. Le risque de récidive thrombo-embolique est faible lorsque l’épisode initial est « provoqué » par un facteur de risque majeur réversible ; un traitement court de 3 mois est alors suffisant. En cas de MVTE idiopathique (absence de facteur de risque apparent) ou associée à un facteur de risque persistant (cancer), le risque de récidive est élevé ; un traitement prolongé de 6 mois minimum est alors nécessaire. Au décours de cette première période, la durée de traitement est ensuite modulée sur la présence ou l’absence de certains facteurs additionnels (présence d’une thrombophilie majeure, persistance d’une hypertension artérielle pulmonaire ou gravité de l’épisode). En cas de risque hémorragique élevé, la durée doit être diminuée. Si la MVTE est survenue en association avec un cancer, la durée doit être prolongée au-delà de 6 mois tant que le cancer est actif ou en cours de traitement. Toutefois, des incertitudes demeurent concernant l’impact de certains facteurs cliniques et para-cliniques ainsi que la durée optimale de traitement d’une MVTE idiopathique ; la conduite d’essais randomisés comparant différentes durées de traitement demeure nécessaire.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The optimal duration of anticoagulation after venous thromboembolism (VTE) is determined according to the risk of recurrent VTE after stopping anticoagulant therapy and the risk of anticoagulant-related bleeding while on antivitamin K. Clinical risk factors appears to be determinant to predict the risk of recurrence whereas the influence of biochemical and morphological tests is uncertain. The risk of recurrent venous thromboembolism is low when the initial episode was provoked by a reversible major risk factor (surgery) : 3 months of anticoagulation is optimal. Conversely, this risk is high when venous thromboembolism was unprovoked or associated with persistent risk factor (cancer) : 6 months or more prolonged anticoagulation is warranted. After this first estimation, the duration of anticoagulation may be modulated according to the presence of additional minor risk factors (major thrombophilia, chronic pulmonary hypertension, massive pulmonary embolism) : 6 months if VTE was provoked and 12 to 24 months if VTE was unprovoked. If the risk of anticoagulant related bleeding is high, the duration of anticoagulation should be shortened (3 months if VTE was provoked and 6 or 3 months if it was unprovoked). Lastly, if VTE occurred in the setting of a cancer, anticoagulation should be conducted for 6 months or more while cancer is active or on ongoing treatment. Despite an increasing knowledge of the risk factors of recurrent VTE, a number of issues remain unresolved ; randomised trial comparing different duration of anticoagulation are needed.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Maladie thomboembolique veineuse, Récidive thromboembolique veineuse, Hémorragie, Thrombophilie, Antivitamine K

Keywords : Venous thromboembolism, Recurrent venous thromboembolism, Anticoagulant-related bleeding, Thrombophilia, Vitamine K antagonist


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Vol 36 - N° S1

P. S28-S32 - décembre 2011 Retour au numéro
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