Telemedicine and diabetes: Achievements and prospects - 06/12/11
Abstract |
Health authorities currently have high expectations for telemedicine (TM), as it addresses several major challenges: to improve access to healthcare (especially for patients in underserved or remote areas); to overcome the scarcity of specialists faced with epidemic disease; and to reduce the costs of healthcare while improving quality. The aims of TM in the field of diabetes differ according to the type of diabetes. In type 1 diabetes (T1DM) associated with complex insulin regimens, the goal of TM is to help patients achieve better control of their blood glucose levels through accurate adjustment of insulin doses. In type 2 diabetes (T2DM), while therapeutic adjustments may be necessary, improvement in blood glucose control is based primarily on behavioural changes (reduced calorie and carbohydrate intakes, increased physical activity). Many TM studies focusing on management of blood glucose levels have been published, but most failed to demonstrate any superiority of TM vs traditional care. While previously published meta-analyses have shown a slight advantage at best for TM, these meta-analyses included a mix of studies of varying durations and different populations (both T1DM and T2DM patients, adults and children), and tested systems of inconsistent quality. Studies published to date on TM suggest two currently promising approaches. First, handheld communicating devices, such as smartphones, loaded with software to apply physicians’ prescriptions, have been shown to improve glycaemic control. These systems provide immediate assistance to the patient (such as insulin-dose calculation and food choice optimization at meals), and all data stored in the smartphone can be transmitted to authorized caregivers, enabling remote monitoring and even teleconsultation. These systems, initially developed for T1DM, appear to offer many possibilities for T2DM, too. Second, systems combining an interactive Internet system (or a mobile phone coupled to a remote server) with a system of communication between the healthcare provider and the patient by e-mail, texting or phone calls have also shown certain benefits for glycaemic control. These systems, primarily aimed at T2DM patients, generally provide motivational support as well. Although the individual benefits of these systems for glycaemic control are fewer than with smartphones, their widespread use should be of particular value for overcoming the relative shortage of doctors and reducing the health costs associated with a disease of such epidemic proportions.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les autorités de santé mettent actuellement beaucoup d’espoir dans la télémédecine (TM) qui devrait répondre à plusieurs défis majeurs : améliorer l’accès aux soins (en particulier pour les patients dans les zones mal desservies ou isolées), pallier à la pénurie de médecins spécialistes face à une maladie qui évolue sur un mode épidémique, et réduire les dépenses de soins tout en en améliorant la qualité. Les objectifs de la TM dans le domaine du diabète diffèrent selon le type de diabète en question. Dans le diabète de type 1 (DT1) dans lequel les schémas insuliniques sont souvent complexes, l’objectif de la TM est d’aider les patients à mieux contrôler leur glycémie par un ajustement précis de leurs doses d’insuline. Dans le diabète de type 2, si des ajustements thérapeutiques peuvent être nécessaires, l’amélioration du contrôle glycémique sera fondée avant tout sur les modifications comportementales (réduction de l’apport en calories et en glucides, augmentation de l’activité physique). De nombreuses expériences de télémédecine centrées sur le contrôle glycémique ont déjà été publiées, mais la plupart ne sont pas parvenues à montrer une supériorité de la TM par rapport à une prise en charge traditionnelle. Quant aux méta-analyses publiées précédemment, si celles-ci ont montré tout au plus un léger avantage en faveur de la TM, elles ont mélangé des études de durée variable, conduites dans des populations différentes (patients diabétiques de type 1 et de type 2, adultes / enfants), et elles ont testé des systèmes de qualité inégale. Deux approches semblent toutefois prometteuses : 1) : les appareils communicant de poche, de type smartphone munis d’un logiciel appliquant la prescription du médecin ont permis d’améliorer le contrôle glycémique. Ces systèmes peuvent fournir une aide immédiate au patient (calcul de la dose d’insuline, optimisation des choix alimentaires aux repas, etc.) ; toutes les données stockées dans le smartphone sont ensuite transmises au soignant autorisé, ce dernier pouvant alors assurer une télésurveillance des données du patient et si besoin des téléconsultations. Ces systèmes initialement développés dans le DT1 semblent pouvoir ouvrir également de larges perspective dans le DT2 ; 2) : Les systèmes qui combinent un site web interactif (ou un téléphone mobile couplé à un serveur à distance) et un système de communication entre le soignant et le patient par e-mail, sms ou appel téléphonique ont également montré certains bénéfices en termes de contrôle glycémique. Ces systèmes, dédiés avant tout aux patients DT2, assurent également un soutien motivationnel. Même si les bénéfices individuels obtenus avec ces systèmes sont moindres qu’avec les smartphones en termes de contrôle glycémique, leur utilisation à large échelle devrait s’avérer particulièrement intéressante pour pallier à la pénurie relative de médecins et pour réduire les coûts de santé en rapport avec une maladie dont l’expansion est épidémique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Telemedicine, Type 1 diabetes mellitus, Type 2 diabetes mellitus, Medical device, Smartphone, Education, Review
Mots clés : Télémédecine, Diabète de type, Diabète de type 2, Dispositif médical, Smartphone, Éducation, Revue générale
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Vol 37 - N° 6
P. 463-476 - décembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.