Réparation chirurgicale des ruptures de coiffe : du ciel ouvert à l’arthroscopie - 05/12/11
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Un siècle s’est écoulé depuis la première description, par Codman, des réparations de la coiffe des rotateurs. Pendant plus de 80 ans, les chirurgiens se sont concentrés sur la précision des indications et l’optimisation des techniques chirurgicales à ciel ouvert. En 20 ans, l’arthroscopie a balayé le paysage et les réparations arthroscopiques monopolisent aujourd’hui les pratiques et les analyses biomécaniques ou cliniques.
Les auteurs s’attachent à analyser les raisons de ce bouleversement. Les résultats après chirurgie arthroscopique ne sont pas meilleurs mais semblent plus rapidement acquis avec un meilleur confort pour le patient et, surtout, un risque moindre de complications. Peu d’études comparatives permettent d’évaluer avec précision, dans des indications identiques, le résultat des deux techniques. L’attention est attirée sur le respect, en arthroscopie, des principes fondamentaux de la chirurgie réparatrice de la coiffe tendineuse, préalablement décrits. Le taux de ruptures itératives demeure préoccupant; il n’est pas dépendant de la technique de réinsertion mais appartient à l’histoire naturelle de cette maladie tendineuse. Cette constatation doit ouvrir la voie à de nouvelles recherches.
Abstract – Rotator cuff repair: from open surgery to arthroscopy
100 years ago, Codman described for the first time the surgical repair of cuff tear. During 80 years, surgeons focused on indications and optimal technique of repair with open surgery. During the last 20 years, arthroscopic repair took the place of open surgery and is today the only considered technique as well as the only subject of biomechanic and clinical studies.
The authors try to analyze the reasons of this sudden modification of our daily practice. The results after arthroscopic repair are not better than those observed after open surgery but recovery seems quicker and the rate of complications is lower. We have only a few comparative studies available between the two techniques, allowing to define precise indications of both. We must try to focus on the respect, in arthroscopy, of the fundamentals and basics concepts of tendon surgery. The rate of recurrence of the tear remains a concern and is not influenced by the repair technique. Research must continue in order to emphasize the success rate.
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